mercredi 31 décembre 2008

Année commençante

ABBA


Tu viens de naître et tu es devant moi comme une fiancée.
Nous resterons ensemble toute une vie, la tienne, qui est de quatre saisons.
Tu es enfouie dans ton berceau de vent et de neige,
Mais tu souris dans tes larmes et chantes en vagissant.
Bientôt le souffle obscur de germinal te fera sortir des limbes terrestres
Et tu te couronneras de printemps.
Tu es pareille à tes sœurs, à tes innombrables sœurs mortes.
Et pourtant, tu n’es semblable à aucune d’elles, puisque tu vis devant moi.
A peine née, tu es grosse d’espoirs et lourde de certitudes.
Tu portes dans ton sein la bénédiction des douze mois.
En toi, je reconnais le sourire de Dieu, ineffablement posé sur les choses.
En toi je pressens le flot merveilleux des possibilités.
Tu m’apparais comme l’opulente et inépuisable corne d’abondance,
Avec tes rires, tes pleurs, tes dons et tes refus.
Quoi que tu m’apportes je l’accepte, d’une âme reconnaissante.
Quoi que tu renfermes, je l’admets comme un présent de l’Esprit.
Dussé-je me piquer les doigts, j’extrairai l’amande de la vie,
Qu’une triple écorce protège de l’incompréhension.
Trois cent soixante -cinq jours à venir, trois cent soixante-cinq prières…
Trois cent soixante-cinq actes de foi.
Foi en Toi, Esprit. Foi en toi, Univers. Foi en toi, Nature.
Foi en mes frères et dans les choses. Foi en toi la Vie et en moi.
Je veux m’étendre sur l’année qui vient comme sur un lit d’espérance.
Ô ma jonchée de roses, je te touche avec mes narines
Et je te caresse avec mes yeux.
Ainsi je ne garderai que ta beauté et ton parfum et j’ignorerai tes épines,
Année mystique, année sans tache, année du renouveau spirituel.
(G. Barbarin)




Bonne et heureuse année à tous!

Année finissante



Année finissante, je te vois mourir sans regret.
Tu ne fus qu’un échelon de ma vie, un degré de mon ascension.
Je te bénis cependant, pour ce que tu m’as apporté de luttes et de pensées,
D’efforts et de compréhensions.
Je n’étais attaché à toi que dans la mesure de mes découvertes,
Comme le voyageur s’intéresse aux bornes successives de son chemin.
Je ne ferai pas mon bilan, de peur de sous-estimer mes bénéfices.
Quel que soit mon passé, je suis sûr qu’il m’a servi.
Je veux ignorer l’erreur des cinquante-deux semaines écoulées
Pour n’en retenir que la progression.
Je suis plus vieux d’un an dans le domaine des choses qui se voient.
Je suis plus jeune d’un an dans le domaine des choses qui ne se voient pas.
Un an de plus, dit-on, à l’opposé de la vie.
Un an de plus, dirais-je, à l’opposé de la mort.
Chaque jour m’éloigne du temps de mon entrée dans la chair,
Chaque jour me rapproche du temps de ma véritable naissance.
Un morceau de passé disparaît qui me cachait le présent.
Je te rends grâce, ô Père, de la route que Tu m’as donnée.
J’ai fini par comprendre qu’on T’approchait en marchant.
Rien ne sert de se proposer un but si celui-ci n’est pas Toi, ô Père.
Mais Tu n’as pas de direction, puisque Tu es sans limite.
Et que m’importe où je vais ?
Puisque je sais qu’il suffit de cheminer en Ton nom,
C’est -à-dire de poser ses pieds l’un devant l’autre,
Pour être sûr de Te trouver, en haut comme en bas, en long comme en large,
A l’est, à l’ouest, au nord et au sud.
(G.Barbarin)



Bonne nuit de la Saint Sylvestre à toutes et à tous!

mardi 30 décembre 2008

Où que je sois, Tu es....



Où que je sois, Tu es…
Si je cours vers l’avant, Tu m’attends au poteau.
Si je demeure assis, Tu veilles dans mon âme.
Si j’enfouis mon cœur sous terre, d’illusion,
Ta Lumière révèle mes plis de l’inconscient.
Si j’essaie de gravir les marches de ton Temple,
Tu es mon souffle court qui s’obstine à monter.
Si mon mental s’emballe, Tu m’attends à côté,
Et te glisses en secret quand revient le silence.
Si je veux un instant vivre pure amitié,
Tu brilles brusquement dans le regard de l’autre.
Je Te vois dans le cœur de celui qui me ment,
Et ne peux m’empêcher de lui faire confiance,
Sachant que dans le temps, Tu seras le gagnant.

Où que je sois, Tu es : c’est cela l’important,
La seule vérité, l’endroit de notre envers,
La Face de Lumière de cet univers d’ombres.
C’est la grande espérance qui dérange et perturbe,
Notre petite vie se contentant de rien,
Car Tu es dans le rien de notre quotidien,
Et Tu l’emplis de vie et de réalité,
Jusqu’à faire de lui un reflet d’univers.
Où que je sois, Tu es…Où que je sois, Tu es…Où que je sois, Tu es…
(Aimée André)

lundi 29 décembre 2008

Le sortilège

image hébergée par photomaniak.com

Voici un petit conte pour la fin de l'année.

Il était une fois, un beau cygne élancé
Qui glissait doucement sur un lac argenté.
Mais ce cygne portait un secret bien caché
Qu’aux autres cygnes blancs, il ne pouvait confier.

Une méchante sorcière, jalouse d’une fée,
De sa grande beauté, de sa grâce féline,
L’avait un jour, près du lac, entraînée
Et d’un geste magique, transformée en un cygne.

Je te laisse seulement la beauté, lui dit-elle,
Les cygnes te feront une cour pressante.
Mais plus jamais, tu n’auras cette chance
D’entendre un homme te dire que tu es belle.


Peinture réalisée par Anne.

Et le beau cygne traînait son malheureux secret,
Refusant la cour des mâles empressés.
Le cœur brisé, la belle jeune fée,
Attendait tristement qu’on vienne la sauver.

Un soir, elle aperçut, venant des hautes herbes,
Un élégant cygne noir aux ailes argentées.
Il salua la belle et, s’arrêtant près d’elle,
Lui demanda pourquoi elle semblait attristée.

Lui faisant confiance, elle lui conta son malheur,
Lui demanda humblement s’il voulait bien l’aider.
Sans hésiter le cygne aux ailes déployées
La toucha de son bec d’où sortit une lueur.

Tout à coup, jaillit du cygne blanc
Le corps d’une jeune fille aux cheveux bleu argent.
Elle monta vers le ciel, remerciant d’un coup d’aile,
Le beau cygne noir, qui chanta pour la belle.
Anne

..

dimanche 28 décembre 2008

La Sainte Famille



Nous fêtons aussi aujourd'hui la Sainte Famille.

La vie de la Sainte Famille à Nazareth

La réalité dominante de ce que fût la vie de Jésus, Marie et Joseph dans leur petite ville de Nazareth où Joseph exerçait le métier de charpentier, c'est la simplicité
Bien que d'ascendance illustre par ses aïeux - puisqu'elle descendait du roi David - la Sainte Famille (1 ) menait, au milieu d'une nombreuse parenté, la vie d'un foyer modeste, ni pauvre ni riche, gagnant à la sueur de son front le pain quotidien et respectant les lois administratives et sociales de son peuple
Rythmée par la prière commune à la synagogue, les rites et les nombreuses fêtes religieuses du judaïsme (dont entre autres, le rite de la circoncision, la fête des Tentes, le pélerinage au temple de Jérusalem), la vie de prière de la Sainte Famille était extérieurement celle de tout bon Israélite pratiquant de l'époque.
Pourtant, derrière la modestie de ce comportement respectueux des us et coutumes de sa culture, la Sainte Famille vivait une réalité tellement grandiose, que seuls silence et discrétion pouvaient assurer au Foyer de Nazareth la sérénité nécessaire au développement du plan de Dieu : donner naissance au Messie tant attendu depuis des siècles par le peuple hébreu, Jésus, le Christ-Sauveur du monde, et veiller sur son enfance et son adolescence jusqu'à ce qu'Il atteigne sa pleine maturité d'homme et puisse commencer sa vie publique et la prédication de son Evangile.
C'est en effet dans l'humble demeure de Nazareth que commencèrent à se dérouler, entre les membres de la Sainte Famille, les premières pages de ce Nouveau Testament que le Ciel, en son Verbe fait chair, est venu donner aux hommes, par amour et pour le salut de tous.
Le témoignage du Christ et de ses parents montre aussi l'immense rayonnement que peut atteindre une vie familiale commune vécue en Dieu, dans la simplicité et dans un grand amour partagé.

vendredi 26 décembre 2008

Mes Anges Gardiens



Mes anges gardiens sont légion et m’entourent de leurs phalanges,
Ou de leurs groupes dispersés, ou bien un à un, selon les circonstances,
Sur la mer, près de la source, dans le mont, les bois, les rochers,
Partout où il y a un obstacle à redouter, un précipice à craindre, un faux pas à faire,
Partout où se cache un scorpion, une épine ou un fruit vénéneux,
Dans toutes les circonstances périlleuses, dans tous les cas difficiles,
La nuit, le jour, sous toutes les formes et tous les aspects,
Par la pensée, par le geste, par l’intuition et par la voix.
Et tous ces anges ne sont qu’Un, le même Protecteur céleste, multiforme et multilangue,
Universel et individuel, inlassable et indéfinissable,
Mon Père,
Mon Ami.
(G. Barbarin)


Algiz, fée des enfants



L'enfant s'est endormie, épuisée, fatiguée.
Dans un léger bruissement, Algiz est auprès d 'elle.
Elle scrute le visage pâle, et les cernes bleutés
De la fillette souffrante, qui parle dans son sommeil.

Algiz est protection, tendresse pour les petits.
Elle les rassure au mieux dans leurs cauchemars fiévreux,
Et apaise leurs peurs des songes ténébreux.
L 'étoile dorée est là, pour éclairer leurs nuits.

Avec beaucoup d 'amour, elle pose sa belle main
Sur le jeune front humide de fièvre et de sueur.
De son pouvoir magique, elle calme la douleur
Pour que l 'enfant repose, et dorme jusqu 'au matin.

Quand l 'aube pointera, Algiz s 'en ira.
Dans son regard aimant, la tristesse restera.
Elle sait bien que chaque être doit vivre et accepter
Les souffrances, les obstacles qui les font progresser.
Anne

C'est dans la solitude...



C’est dans la solitude du désert ou des grands bois,
Ou dans le réduit caché de ma demeure,
Loin du bruit et loin des hommes,
Hors du temps et hors du lieu,
Que Tu me rends visite dans le silence et dans le mystère,
Lorsque j’ai préparé pour Toi, mon plus beau tapis de prière,
Et que j’ai fait de mon cœur un chemin jusqu’à Toi.
Tu viens invisiblement et Tes pas résonnent dans mon âme,
Et Ton Verbe se fait entendre à mon esprit.
Je ne sais si Tu es mon Père ou mon Fils
Ou ma Mère ou mon Frère,
Tu es tout cela ensemble et encore quelque chose de plus,
Quelque chose que je ne comprends pas mais que je sens,
Quelque chose qui m’enveloppe et me berce,
Me pénètre et m’éblouit.
Si mes yeux de chair n’étaient pas fermés,
Et si mes oreilles d’homme n’étaient pas closes,
Je deviendrais aveugle en regardant Ta Lumière
Et sourd en écoutant Ta Voix.
Mais quand je suis en Toi, je deviens Toi,
Et je puis alors Te contempler face à face,
Et T’entendre seul à seul.
Je suis Ta nappe d’autel, Ta chaire, Ton oratoire, Ton instrument,
Ton idée et Ton interprétation.
Tu te penches pour m’accueillir, je me hausse pour T’approcher,
Et nous nous fondons l’un dans l’autre, Ô Père et Mère de ma vie ;
Ô Esprit, qui êtes dans les Cieux. (G. Barbarin)

mercredi 24 décembre 2008

La Nativité



La Nativité

Les cloches sonnent, l’Enfant est né,
Né pour aimer, pour travailler,
Né pour souffrir, né pour mourir.
Son Père du Ciel nous l’a donné,
Par amour pour nous sauver.
Il a su écouter, Il a su comprendre,
Il a tendu la main pour nous défendre
Contre le mal, contre nous-même.
Il a parlé, Il a agi,
Il a aimé, Il a servi.
Il a suivi la voie de Dieu,
Aux aveugles, Il a ouvert les yeux,
Les paralysés, Il les a fait marcher.
C’est leur foi en Lui qui les a guéris,
C’est son amour infini qui les a séduits.
Il a souffert de notre incompréhension,
Il en est mort crucifié, après flagellation.
Mais Il revit et dans nos âmes,
Il est présent telle une flamme.
Vive Jésus, vive l’Enfant,
Qui vient à nous, le cœur aimant.
Anne


Joyeux Noël à tous!

mardi 23 décembre 2008

Crêches de Noël



Le mot " crèche " signifie une mangeoire pour les animaux. Selon l'évangile de Luc (2/7), Marie a déposé l'enfant Jésus dans la crèche de l'étable où Joseph et elle avaient trouvé refuge. Par extension, le mot désigne l'étable ou la grotte ou est né Jésus.
Selon la tradition, l'origine de la crèche de Noël remonte à St François d'Assise . En 1223 il organisa une scène vivante avant de célébrer la messe de Noël. Les premières crèches étaient vivantes. Peu à peu elles furent remplacées par des figurines.
L'histoire de la crèche de Noël s'est poursuivie par l'apparition des crèches familiales. Elles n'ont commencées qu'au XVII° et se sont développé au XVIII°, particulièrement à Naples dans les demeures aristocratiques, dans les foyers de la noblesse et de la haute bourgeoisie. Celles ci, de style baroque, étaient raffinées avec une grande diversité de personnages somptueusement ornés. Elles reproduisent la vie quotidienne de Naples.
Les personnages de la crèche de Noël sont ceux que l'on voit dans le récit de l'évangile de St Luc : l'enfant Jésus, Marie, Joseph, les bergers avec
leurs moutons. La tradition, suivant l’évangile apocryphe du Pseudo Matthieu (6e ou 7e siècle), y a ajouté l'âne et le bœuf qui ne sont pas présent dans l'évangile.


Heureuse nuit de Noël à tous!

dimanche 21 décembre 2008

Tu peux être un lac de tranquillité



Tu peux être un lac de tranquillité.

Tu peux être un lac de tranquillité, dont rien n’émeut l’eau paisible,
Et qui n’a pas une ride même quand le vent souffle dessus.
Tu peux être un feu merveilleux, qui renaît sans cesse de lui-même
Et qui, sous la pluie battante, se consume éternellement.
Tu peux être un arbre enchanté dont les fruits murissent à toute heure,
Et qui, à mesure qu’on les cueille, sont plus nombreux et plus beaux.
Tu peux être un océan d’amour où les créatures boivent sans trêve
Et dont l’immense soif universelle, ne verra jamais le fond.
(Georges Barbarin : Vivre avec le Divin)


Marie



A Marie
Aujourd’hui Marie, nous te bénissons,
Toi, si pure et comblée de grâces
Toi si humble, le cœur emplie de douceur.
Tu es la Reine du Ciel et de la Terre.
Exauce nos prières, ô Divine Mère.
Le Père t’a revêtue du manteau de pureté,
Comme le mari pare son épouse de bijoux.
Tu as accepté l’Enfant de Dieu,
Tu as supporté la douleur d’une mère,
Lorsque les hommes ont fait mourir ton Fils.
Tu es bénie Marie entre toutes les femmes.
Tu as tout gardé en silence dans ton cœur
Ton amour, ta souffrance, ta douleur.
Ta force et ta lumière apaisent nos âmes,
Et Tu plaideras pour nous auprès du Père.
Anne


samedi 20 décembre 2008

L'hiver est là



L’hiver est là

En ouvrant la fenêtre, j’ai salué l’hiver,
Même s’il ne neige pas, je sens bien qu’il est là.
Les oiseaux affamés recherchent quelques vers,
Mais le sol est glacé, le froid gèle la terre.

Les arbres squelettiques tendent leurs branches noires,
Tels de grands chandeliers, vers un ciel gris et bas.
La nature s’est dépouillée de toute sa vêture
Et s’endort doucement jusqu’à nouvelle parure.

Le jour de Noël est proche et mon cœur s’émeut
En pensant à l’Esprit qui va encore renaître,
Apportant Sa Lumière jusqu’au bout de la Terre,
Pour nous aider à vivre et aussi aimer mieux.
Anne




Et bon Solstice d'Hiver à tous!
Anne

vendredi 19 décembre 2008

Prière de 'pauvre'



Mon Dieu, source sans fond de la douleur humaine,
Je laisse en m’endormant couler mon cœur en Vous,
Comme un vase tombé dans l’eau de la fontaine
Et que vous remplissez de Vous-même sans nous.
En Vous, demain matin je reviendrai le prendre,
Plein de l’amour qu’il faut pour la journée, Ô Dieu !
Il n’en tient guère, hélas ! Vous avez beau répandre
Vos flots en lui, jamais il n’en garde qu’un peu.
Mais renouvelez-moi sans fin ce peu d’eau vive,
Donnez-le moi dès l’aube, au pied du jour ardu,
Et redonnez-le moi lorsque le soir arrive,
Avant le soir, Seigneur, car je l’aurai perdu.



Ô, Vous de qui le jour reçoit le jour sans trêve,
Par qui l’herbe qui pousse, est poussée en la nuit,
Qui sans cesse ajoutez à l’arbre qui s’élève
L’invisible hauteur qui dans l’air le conduit.
Donnez à mon cœur faible et de pauvres limites,
Mon cœur à si grand-peine aimant et fraternel,
Dieu pa- ti- ent des œuvres lentes et petites,
Donnez à chaque instant mon amour éternel.
Marie Noël

jeudi 18 décembre 2008

J'ai prié



J’ai prié.

J’ai prié Dieu pour des chansons et des rires.
En retour, Il m’a donné des larmes.
J’ai prié pour la vie,
Dans des vallées verdoyantes, riches de récoltes.
Il m’a conduit à travers des déserts arides et des sommets
Où seule la neige se sentait chez elle.
J’ai prié pour le soleil, pour la danse
Et des rivières étincelantes pour y naviguer.
Il m’a donné la nuit la plus noire,
Sans une étoile et la soif pour me guider
A travers des régions désertiques.
Mais je sais, à présent, que j’étais insensé,
Car j’ai reçu plus que je n’avais demandé.
J’ai le Fils pour époux. La musique de sa voix
Est une verte vallée et je navigue sur une rivière étincelante.
Mon âme danse avec une joie infinie
Dans la nuit noire, qu’Il partage avec moi.
(Inconnu)


Celestial Journey

mercredi 17 décembre 2008

Pains d'épices de Noël



Dès l'Antiquité, en Égypte, en Grèce et à Rome, des pains sont préparés avec du miel.
Le pain d'épices connu actuellement est d'origine chinoise : le mi-kong (« pain de miel ») était un pain de froment au miel et cuit au four. Il est connu à partir du Xe siècle. Au XIIIe siècle, les sources montrent qu'il fait partie de la nourriture des troupes de Gengis Khan.
Les Européens d'Occident le découvrent au Moyen Âge pendant les croisades auprès des populations arabes. En Europe, il devient une pâtisserie qui a complété la réputation gastronomique de plusieurs villes comme Dijon et Reims en France, l'actuelle capitale du pain d'épices est Gertwiller, un petit village d'Alsace où la tradition est perpetuée.
Dans les pays célébrant saint Nicolas, le pain d'épices est le gâteau de fête, et les pâtissiers lui donnent des formes diverses. De telles pâtisseries, connues en anglais sous le nom de gingerbread, sont plus dures et compactes que ce que l'on connaît habituellement en France sous le nom de pain d'épices.
En France, dans la seconde moitié du XXe siècle, un ours de publicité, Prosper, assura la promotion d'une marque de pain d'épices, certains se rappellent encore la chanson : « Prosper, youp la boum! C'est le roi du pain d'épices ... ».
(Wikipédia)

Musique : Gene Autry, puis Bing Crosby

La joie est la santé de l'esprit



La joie est la santé de l’esprit qui la mue en joie physique
Et par la suite, en santé du corps.
Celui qui est joyeux a des organes joyeux, un sang joyeux,
Des muscles joyeux, une peau joyeuse.
La joie est la jeunesse de l’esprit
Qui la change en joie matérielle et en jeunesse du corps.
Celui qui est joyeux a un regard jeune, un visage jeune,
De jeunes élans et de jeunes énergies.
La joie est la beauté de l’esprit qui en fait la beauté du corps.
(G. Barbarin)


lundi 15 décembre 2008

Suite du conte


On s’empressa autour du jeune comte et des hommes le transportèrent à l’intérieur après avoir écouté et remercié le bûcheron. Discrètement, celui-ci se retira et partit travailler.
Le soir, il raconta son aventure à sa famille qui le félicita pour son courage.
Vers la fin du repas, qui consistait en une soupe claire et une miche de pain noir, le bruit d’un attelage se fit entendre, il s’arrêta devant la chaumière. Quelques coups furent frappés à la porte, le bûcheron se leva et entrouvrit celle-ci , on était à l’abri de rien dans cette forêt à la nuit tombée. Un homme, richement vêtu et d’une grande classe, se tenait dans l’embrasure.
-Bonsoir, monsieur le comte, dit le bûcheron en saluant son hôte et le faisant entrer dans l’humble demeure.
-Bonsoir mon ami, fit celui-ci en souriant. Pourquoi êtes-vous parti si vite ce matin, je n’ai pas eu le temps de vous remercier d’avoir sauver mon fils et je voudrais vous récompenser pour votre courage.
-Oh, non ! monsieur le comte, vous ne me devez rien, je n’ai fait que mon devoir, répondit le brave homme en baissant la tête, gêné.
-Vous avez fait bien plus que cela. Vous avez risqué votre vie pour mon garçon, que vous connaissiez à peine. Il serait mort sans vous ! Alors, j’ai décidé de vous offrir cette bourse pleine d’or. Ainsi, vous pourrez aménager dans une maison plus grande et plus saine pour votre famille et aussi, soigner la petite qui, d’après mes renseignements, n’est pas en bonne santé.

-Mais…, monsieur le comte, c’est beaucoup trop, je ne peux pas l’accepter !
-Si fait, mon ami, prenez ceci et préparez votre aménagement dans la jolie chaumière qui se trouve dans la clairière. Vous y serez très bien, le soleil donne toute la journée sur la maison et cela fera du bien à la fillette.
-Merci infiniment, monsieur le comte, vous êtes vraiment trop bon !
-Non, dit celui-ci d’un ton grave, j’ai été très égoïste car je n’ai pas pris soin des gens qui travaillent pour moi, et je ne les paie pas assez alors que je possède beaucoup de biens. J’ai été inconscient de votre détresse et je m’en excuse. Il suffit de frôler la mort de l’un des siens pour comprendre que l’argent n’est pas le plus important dans la vie. Allez, mon ami, je vous laisse et merci encore !
-Au revoir, monsieur le comte, dit le bûcheron en lui ouvrant la porte, encore tout étourdi par ce qui venait de se passer.
Le comte parti, la femme et les enfants qui étaient restés en retrait, arrivèrent en courant et sautèrent au cou du brave homme qui pleurait de joie. Son souhait allait être exaucé, les enfants passeraient un bon Noël bien au chaud et leur petite fille serait convenablement soignée. Il leva les yeux et remercia le ciel.
La morale de cette histoire, vous la connaissez :Il n’est jamais trop tard pour bien faire et devenir meilleur.


Petit conte imaginé par Anne.

dimanche 14 décembre 2008

Le bûcheron courageux


Il y a très longtemps, au fin fond de la Bretagne, dans une masure au vieux toit de paille, vivait une pauvre famille. Le père, bûcheron dans le domaine du comte de Breizmor, travaillait dur pour bien peu d’argent.
Sa femme s’occupait de leurs trois enfants, deux garçons jumeaux de dix ans et une petite fille blonde et fragile, de santé délicate.
Ils avaient tout juste de quoi se nourrir. La mère essayait de garder toujours propres ses enfants, mais leurs vêtements étaient si usés à force de lavages, qu’ils ne leur tenaient plus chaud au corps. Ce matin là, le père était soucieux et réfléchissait tout en se rendant à son travail, quelques arbres à abattre pour le comte.

Comment allait-il faire ce Noël ? Il implora le ciel de l'aider.
Il aurait aimé acheter des vêtements chauds pour les enfants et même un jouet pour la petite, mais il ne pouvait pas se le permettre. De plus, la gamine avait besoin de soins donnés par un bon médecin, mais tout cela coûtait fort cher.
Chemin faisant, il écoutait le silence de la forêt, car le jour se levait à peine et les animaux dormaient encore.

Tout à coup, un bruit sourd et scandé lui frappa les oreilles. Il se retourna, le bruit se fit plus proche, comme un galop, suivi de cris de douleurs. Il n’eut pas le temps de la réflexion, un cheval arrivait à toute allure, traînant derrière lui son cavalier qui heurtait le sol à chaque secousse. Le brave homme, n’écoutant que son courage, se jeta devant l’animal écumant de frayeur, leva les bras, sa hâche menaçante dans une main, et cria au cheval de s’arrêter.
Tout en reculant pas à pas, il se mit à lui parler doucement, à le rassurer, et l’animal ralentit petit à petit et s’arrêta net devant le bûcheron qui lui caressa les naseaux fumants pour l’apaiser. Le cheval souffla très fort, gratta le sol de ses sabots et finit par se calmer. Aussitôt, l’homme l’attacha à un arbre afin de s’occuper du cavalier qui ne bougeait plus.Son pied était resté coincé dans l’étrier et le cheval , certainement pris de panique pour une raison encore inconnue, l’avait traîné sur plusieurs mètres, son visage était en sang.
Déchirant sa chemise, le bûcheron alla tremper les lambeaux dans l’eau de la rivière toute proche, et se mit à nettoyer les blessures du jeune homme. Celui-ci réagit au contact de l’eau froide et ouvrit les yeux.
-Je vais vous reconduire chez vous, lui dit le bûcheron, vous êtes le fils du comte, je crois ?
Il fit oui de la tête et sombra à nouveau. Le bûcheron lui fit un bandage , le souleva et le déposa délicatement sur le cheval. Il sauta lui-même sur la selle et prit la route du château.

La suite à demain.
Si vous le désirez, regardez l'animation ci-dessous.

Un petit moment de détente

Les sapins de Noël



Histoire et origine de l’arbre de Noël
Entre 2000 et 1200 avant JC, on parlait déjà d'un arbre (L'épicéa, arbre de l'enfantement), le jour du 24 décembre, puisqu'on considérait ce jour comme la renaissance du soleil. Les celtes avaient adopté un calendrier basé sur les cycles lunaires. A chaque mois lunaire était associé un arbre, l'épicéa fut celui du 24 décembre. Pour le rite païen du solstice d'hiver, un arbre symbole de vie était décoré avec des fruits, des fleurs et du blé.
En 354, l'Eglise institue la célébration de la naissance du Christ, le 25 décembre, pour rivaliser avec cette fête païenne. Initialement la célébration de Noël se résumait à la messe de la nativité.

Dans ce diapo, j'ai réuni tout genre et toute forme de sapins, montrant ainsi la créativité de chacun dans sa façon ancienne ou moderne. L'art est partout!
Bonne journée illuminée!

samedi 13 décembre 2008

Souvenirs de Noëls d'enfance



Nos noëls en famille font partie des souvenirs que je chéris encore. Notre excitation, à mes sœurs et à moi, commençait le soir des vacances. Deux jours avant noël, notre père allait acheter le sapin, et la veille, il le décorait. Nous n’avions pas le droit de regarder et notre mère nous envoyait faire une sieste. Nous allions de temps en temps, jeter un coup d’œil en passant par la salle à manger et on apercevait mon père qui mettait des guirlandes et des lumières dans le sapin. On repartait au lit en poussant des petits cris de joie. Lorsqu’il avait terminé, on venait nous chercher et c’était un émerveillement pour nous de voir cette grande crêche faite de gros papier ressemblant à des rochers, un petit plan d’eau fait avec du papier argenté ou un petit miroir où se reflétaient les lumières. Sur le haut du sapin, une belle étoile brillante scintillait. Notre père était très fier de son travail, car étant petit, il n’avait jamais eu de crêche, ses parents n’en avaient pas les moyens, c’est pour cela qu’il aimait la faire lui-même, comme un enfant. Et il a continué à la faire pour ses petits enfants jusqu’à l’âge de soixante dix ans à peu près.
La veille de Noël, nous allions tous à la messe de minuit souvent sous la neige. Nous étions, au retour, transis et fatigués mais heureux. Notre mère nous servait un bon chocolat chaud avec une brioche et nous filions ensuite au lit pour être en forme pour le repas familial du lendemain.
Je n’oublierai jamais ces bons Noëls en famille, même si nous n’avions pas beaucoup de cadeaux comme aujourd’hui, c’était pour nous, un jour unique qui restera toujours dans mon cœur.
Anne

vendredi 12 décembre 2008

Pleine Lune du Chêne


Peinture réalisée par Anne

La Lune du Chêne (décembre)
Egalement connue sous le nom de Lune Froide ou Lune des Longues Nuits, la Lune du Chêne aide à promouvoir l’espoir et la guérison. En ce moment de l’année, la Lune règne sur la Terre parce qu’il y a plus d’heures à la nuit qu’au jour. Celles qui sont enceintes depuis le printemps sont prêtes à donner naissance et voudrons probablement influencer les énergies de façon à favoriser un enfant en bonne santé.
C’est le temps de compléter ce pour quoi vous avez si fort travaillé, et de voir à ce que tous les détails soient complétés. C’est aussi le bon moment pour laisser ses vieilles habitudes et ses vieux problèmes et recommencer à nouveau.
Laissez le négatif derrière et anticipez la lumière des jours plus longs qui viendront. Le travail avec les enfants sera des plus gratifiants et aidera à la guérison.
(La Wicca)


jeudi 11 décembre 2008

L'Union Sacrée



L’Union Sacrée

Dans le ciel empourpré, la lune s’est faite belle,
Tout comme sous le typi, la jeune fille indienne.
A la nuit tombée, Yepa va se marier
Avec Akecheta, beau et vaillant guerrier.

Les femmes la préparent, avant l’union sacrée.
Elles ont oint son jeune corps d’une huile parfumée,
Tressé ses cheveux sombres en nattes enrubannées,
Vêtu la robe blanche, signe de chasteté.

Les paupières un peu lourdes de la jeune fille
Adoucissent son regard, lumineux et fébrile.
Les pommettes saillantes, l’ovale de son visage,
Indiquent la noblesse de son héritage.

Yepa sort de la tente, suivie d’autres indiennes
Et se dirige, timide, vers l’homme aux yeux d’azur.
Son beau sourire aimant, la calme et la rassure.
Il lui tend ses deux mains, elle y pose les siennes.

Le père de Yepa est le chef du village.
C’est lui qui va unir les jeunes fiancés,
Devant un feu joyeux et des danses rythmées.
La tribu va fêter ce noble mariage.

Le rituel commence et le vieux chef indien
Clame des incantations vers le Grand Esprit Blanc.
Les amoureux échangent leurs consentements
Pendant que les indiens chantent et dansent sans fin.

Anne


Féeries d'un autre monde.

mercredi 10 décembre 2008

Louanges à la Création



Louanges à la Création

Je me représente ce reflet de la beauté divine ou je cherche à la découvrir :
-Le scintillement des astres par une nuit claire dans la campagne, dans une atmosphère solennelle de silence et de paix.
-Les montagnes inondées de cette lumière à l’aube ou au soir tombant.
-La source qui jaillit, claire et son bruissement joyeux.
-La fleur que je regarde tranquillement et qui s’épanouit dans toute sa beauté sous mes yeux.
-Les animaux, petits ou grands, apprivoisés ou sauvages, au travail ou au repos…
-Les arbres des forêts dans le verdoiement du printemps, sous les couleurs de l’automne, ou la neige de l’hiver.
Je regarde et j’écoute, ému, rempli d’admiration devant ces merveilles de la création.
Je vois Jésus, Dieu fait homme, je l’entends bénir le Père en notre nom et lui rendre grâce pour toutes les beautés de la nature qu’Il contemple d’un regard d’amour et de clarté.
Je viens à Lui et je m’unis à la louange qui jaillit de son cœur pour la faire à mon tour, en son nom, redescendre sur toute la création.
Et comme Saint François, je m’essaie à chanter spontanément un "cantique du soleil", expression de ma louange personnelle.
(Auteur inconnu)


mardi 9 décembre 2008

Les illuminations de Noël



Pendant tout le mois de décembre, les rues scintillent de milliers de lumières et décors de Noël, une vraie féerie!
Les familles se promènent avec leurs enfants surexcités par toute cette magie, ces jouets, ces personnages animés dans les vitrines. Ils sont impatients et on les entend souvent demander: c'est quand Noël?
Mais, n'oublions pas que Noël n'est que fête, cadeaux et bon repas. C'est aussi la Lumière qui vient sur terre, l'Esprit Christ qui entre dans la terre pour nous fortifier, nous aider, nous guider jusqu'aux fêtes de Pâques.
C'est un jour de paix, d'amour et de rassemblement des familles , des amis, des peuples, un moment de trêve. Si seulement, il pouvait durer toute l'année!
Anne

Allons faire une ballade dans les différentes villes de France pour admirer les superbes illuminations de Noël. Bonne promenade !

musique: Enya, Spirit of Christmas

lundi 8 décembre 2008

Conte de fées



J'ai trouvé sur Internet un conte de fées et je désire vous faire partager cet émouvant poème.

Conte de fées

Tout près d’ici je sais un beau prince enchanté
Qu’éveille quelquefois une fée à la brune
En lui mettant au front un nimbe de clarté :
Ce prince, c’est le lac, et la fée est la lune.

La fée aime le prince, et le prince lui rend
Cet amour qu’une nuit d’étoiles vit éclore ;
Mais l’espace se trouve entre les deux si grand
Qu’ils en pleurent parfois jusqu’aux feux de l’aurore.

Lui l’attend tout le jour, sombre et chagrin souvent,
Lorsqu’il voit sur le ciel s’étendre un gros nuage
Qui, rapide, poussé par le souffle du vent,
Va lui prendre, rival, sa mignonne au passage.

Elle, toujours sereine en ses calmes splendeurs,
Le voyant malheureux et morose loin d’elle.
Lui jette, lumineux jusqu’en ses profondeurs,
Son regard débordant de tendresse éternelle.

Et sous l’humide éclat de ce regard si pur,
Le prince sent la paix qui rentre dans son être ;
Celle qui tout là-haut rayonne dans l’azur
N’est plus si loin de lui qu’elle paraissait être....

Ils s’aimeront ainsi jusqu’à la fin des temps,
Sans voir encore le jour de leur union poindre :
Elle ne peut quitter ses parvis éclatants,
Et lui dans l’infini ne saurait la rejoindre....

Il existe, endormis sous un pouvoir fatal,
Bien des princes, ayant tous leur fée adorée,
Et les princes c’est nous, la fée est l’Idéal
Dont notre âme ici-bas se trouve séparée.

Alice De Chambrier

dimanche 7 décembre 2008

La nuit



La nuit

Veillée du soir sous la lampe ou sous les étoiles, attente et couronnement.
Le crépuscule du jour est comme le crépuscule de la vie, clair obscur et vers luisants.
La fuite du soleil laisse au couchant une zone claire,
Le retour du soleil prépare une autre blancheur au levant.
Veillée du soir : douceur du temps, espérance,
Pause, soupir, point d’orgue, récapitulation.
Veillée du soir, cône lumineux taillé dans la chambre d’ombre,
Ciel ouvert aux pensées, fenêtre ouverte aux scintillements.
Veillée du soir, regard de Dieu à travers les réseaux d’étoiles.
(G. Barbarin)


samedi 6 décembre 2008

Saint Nicolas



Saint Nicolas, saint patron et protecteur des petits enfants et de la Lorraine est fêté tous les 6 décembre, surtout dans l'est de la France et dans le nord ainsi que dans de nombreux pays d'Europe.
La légende du Père Noël a été crée à partir du personnage de Saint Nicolas. C'est en quelque sorte l'ancêtre du Père Noël.

Un petit conte pour la Saint Nicolas.



Une pensée tendre pour maman qui aurait fêté ses quatre vingt quatorze ans aujourd'hui.
Anne

A maman

Plus de six ans que tu nous a quittée.
Pourquoi mon coeur est-il encore si lourd?
Les larmes viennent à mes yeux fatigués,
Je voudrais tant te voir pour te parler d'amour.

Te souviens-tu, de cet après-midi d'été?
Moi, assise sur tes genoux, à la fenêtre au soleil,
Tu me chantais alors un de tes airs préférés,
"Il fait beau le ciel est rose, l'horizon vermeil...

Tout au long de ma vie, tu as été là,
Silencieuse, mais le regard soucieux
Lorsque le chagrin envahissait mon âme,
Et que mes illusions fondaient comme neige près d'un feu.

J'admirais ta force, ta fierté rassurante,
Faisant confiance au ciel pour toute éternité.
Je prenais cela, parfois, pour de l'indifférence,
Alors que ce n'était que pudeur et dignité.

J'aurais voulu te dire combien je t'aime,
Mais ta fausse froideur m'en a empêchée,
Maintenant, je te le dis sans peine,
Je t'ai aimée, je t'aime et t'aimerai!
Anne

vendredi 5 décembre 2008

Eira, la fée guérisseuse


peinture réalisée par Anne

Eira la fée guérisseuse.

Dans le matin brumeux, une ombre se faufile
Parmi les hautes herbes et les plantes fragiles.
Eira cueille une à une, les simples et les fleurs
Qui finiront en crème et onguents guérisseurs.


Printemps et été durant, elle viendra de belle heure,
Cueillir les jeunes pousses chauffées par le soleil,
Riches en nectar sucré et remplies de saveur.
Pour les maux intérieurs, elles feront des merveilles.


Pissenlit, marjolaine, thym, sauge et laurier,
Passeront par ses mains pourvues de dons uniques.
Ecrasées au pilon, les plantes dans le mortier,
Calmeront les souffrances, les douleurs erratiques.


Ce don de guérison, Eira l’a hérité
De ses ancêtres druides, savants de la nature.
Elle aussi transmettra à des êtres au cœur pur,
Ce don offert aux hommes mais depuis oublié.

Anne

jeudi 4 décembre 2008

Barbara


Aujourd'hui, c'est la fête de sainte Barbara.

Monique Serf (future Barbara) est née à Paris le 9 juin 1930.
Lorsque fin 1997, disparaît Barbara (elle disait détester le mois de novembre), on sent bien que c'est toute une période de la chanson française qui s'achève. Avec les Brassens, Brel, Piaf et autre Ferré, Barbara symbolisait en fait cette génération issue du cabaret. Faite d'abord pour la scène, et non pour le disque, cette race d'artiste entretenait avec son public une relation intime et forte. Il ne s'agissait pas de "starmania", mais simplement d'amour réciproque. C'est pour son public que Barbara avait écrit : "Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous".
(RFI. Musique)
J’aimais beaucoup cette chanteuse qui est partie trop tôt. Ses chansons étaient mélancoliques et même parfois tristes et pleines d’émotions, surtout «L’aigle noir ». J'ai trouvé une vidéo de cette chanson que j’aime particulièrement.
Anne


mercredi 3 décembre 2008

La tolérance



Je préfèrerais dire l’acceptation. Le mot tolérance signifie plus , pour moi, supporter, que accepter de bon cœur. Enfin, parlons tout de même de la tolérance.
Combien a-t-on commis de crimes, d’attentats, combien a-t-on fait de guerres, tué d’innocents et tout cela au nom et pour l’Amour de Dieu ? A son nom, combien d’êtres humains ont été torturés, sacrifiés ? Mais l’homme est si orgueilleux, si dominateur, qu’il pense être le seul à connaître la vérité et il veut soumettre les autres à ses idées.
Qu’il s’appelle Dieu, Jéovah ou Allah, l’Eternel n’a jamais demandé de sacrifices humains pour défendre sa cause. L’Amour est tout ce qu’Il demande :
L’Amour entre l’homme blanc et l’homme de couleur, l’Amour entre l’enfant et le vieillard, l’Amour entre le riche et le pauvre, l’Amour entre le fort et le faible, l’Amour entre l’homme et la nature.
L’Amour sans domination, sans contrainte, sans pouvoir, sans condition. L’intolérance est grande dans le monde même si de nombreuses associations travaillent pour la faire disparaître.
La haine ne peut engendrer que la haine et les personnes rejetées deviendrons encore plus violentes, poussées par la peur et écrasées par cette haine. Seuls, l’Amour et la tolérance rendront l’homme et la vie bien meilleurs.
Chacun a quelque chose à vivre, différemment de l’autre. Sa vérité est aussi valable que celle d’un autre et on se doit de l’accepter, d’être humble et plein de reconnaissance envers la vie et l’Amour que Dieu nous donne sans distinction de race ou de rang. Car Dieu est la tolérance même, Il est tendresse, Il est Amour et Paix.
Anne

mardi 2 décembre 2008

Pensées au coin du feu




Pensées au coin du feu

Le feu crépite dans la cheminée.
Derrière la vitre, la neige tombe, serrée.
Comme je suis bien, le corps tout engourdi
Et le regard perdu dans de douces rêveries.

Le vent souffle au dehors, emprisonne la demeure,
Il se jette sur la porte en hurlant de fureur.
Dans le bois d’à côté, les arbres grincent et se balancent
Au gré de sa folie et de son insouciance.

Des pas pesants font crisser la neige durcie.
Quelques retardataires s’empressent au logis.
Les bourrasques leur font courber le dos
Et cacher le visage dans leurs manteaux bien chauds.

Je pense à tous ces pauvres qui n’ont point d’abris
Ni de vêtements douillets pour passer la nuit.
Le monde les a rejetés, délaissés, oubliés.
Je remercie le Ciel, car il m’a tant donné !
Anne

lundi 1 décembre 2008

Décembre


Peinture réalisée par Anne

Décembre
La neige est posée sur la terre comme un drap blanc sur un mort.
Le poêle Céleste ne chauffe plus, la lampe Céleste n’éclaire plus.
Toutes choses semblent éteintes, ou dorment d’un lourd sommeil.
Mais la lampe de l’Esprit veille au-dedans et le foyer du cœur s’illumine,
Jusqu’à ce que l’âme soit comme une chambre éclairée
Où l’on entend les cloches de Noël.
G. Barbarin

dimanche 30 novembre 2008

L'Avent



Quatre semaines avant Noël
Les quatre semaines incluant les quatre dimanche précédant la veille de Noël correspondent à l'Avent.
Avent, du latin adventus qui signifie venue, arrivée. Pour les chrétiens, ce terme classique fut employé pour désigner la venue du Christ parmi les hommes.Depuis le pape Grégoire I, nommé aussi Grégoire le Grand, l'Avent représente la période de la préparation de la venue du Christ.
Elle commence avec le 4e dimanche avant Noël et marque le début de l'année écclésiastique.

Les calendriers de l'Avent

samedi 29 novembre 2008

La Lune, notre amie


Peinture réalisée par Anne

La Lune

Lorsque tombe le soir et que fuit le soleil,
Dame Lune se montre dans toute sa splendeur.
Elle s’entoure fièrement d’un halo de lumière
Pâle et énigmatique, la belle dame demeure.

Elle trône, opaline, dans un ciel bleu marine
Parsemé de mille et une étoiles argentées.
Je rêve à la fenêtre, la regardant régner
Sur le monde de la nuit qui fait peur et fascine.

Comme le silence est doux, après la rude journée.
En mon cœur apaisé monte une joie sans fin.
Petit instant de paix, ô combien apprécié
Après le bruit des rues, les cris des citadins.

Tu es si loin de nous, et pourtant toute proche,
Influençant nos vies, jouant de nos émotions,
Nous aidant à créer, à être plus intuitifs,
Nous rendant vulnérables, mais aussi plus actifs.

Merci, belle dame, d’être là, telle une fée,
Nous protégeant la nuit, le regard bienveillant.
Tu représentes pour nous, toute la féminité
Et nous aides à agir en êtres plus aimants.
Anne

vendredi 28 novembre 2008

Françoise Hardy




Françoise Madeleine Hardy (née le 17 janvier 1944 à Paris[1]) est une chanteuse française.
Auteur-compositeur-interprète, Françoise Hardy débute dans le monde musical à 18 ans et rencontre un succès immédiat. Après s’être produite pendant six années sur scène, elle abandonne cet aspect démonstratif du métier. Depuis, elle poursuit une carrière essentiellement discographique. Parallèlement à l’écriture de chansons, elle porte un intérêt certain pour l’astrologie qu’elle appréhende comme complément à la psychologie. Sur des mélodies mélancoliques qu’elle affectionne, son répertoire est en grande partie le reflet des doutes, des interrogations, de l’anxiété que suscitent en elle les tourments des relations sentimentales.
Elle partage sa vie avec le chanteur et acteur de cinéma, Jacques Dutronc depuis 1967. Ils ont un enfant, Thomas, né le 16 juin 1973. Ils se sont mariés le 30 mars 1981 à Monticello en Corse.





Françoise Hardy a fait partie de ma grande adolescence. J’ai chanté ses chansons et même dansé des slows sur ses musiques aux bals des samedis soirs.
Ses chansons sont comme elle, douces, mélancoliques, belles , et j’ai eu envie de me replonger dans ces souvenirs avec nostalgie.


jeudi 27 novembre 2008

La machine à coudre



J’ai rassemblé dans un petit recueil, beaucoup de souvenirs de mon enfance.
Aujourd’hui, j’ai envie de vous faire partager un passage de ce recueil où je parle de maman et de sa fameuse machine à coudre Singer. J’en ressens encore l’atmosphère feutrée.
Ma mère avait été couturière avant son mariage, et elle nous confectionnait des robes, des vestes et de jolis tabliers aux bretelles volantées du plus bon goût.
J’aimais m’asseoir par terre près d’elle. Elle me donnait tous les petits morceaux de tissus dont elle n’avait plus besoin. C’était un bonheur pour moi de toucher tous ces tissus, le velours si doux, la finesse glacée du satin, le douillet du pilou. C’était une sensation délicieuse.
Le bruit de la vieille machine à coudre Singer à pédale a bercé une grande partie de ma petite enfance, c’était sécurisant pour moi. L’odeur aussi, m’était familière, l’odeur du tissu et surtout celle de l’huile dans la burette en fer lorsque ma mère graissait la machine d’un petit coup sec du pouce sur le fond métallique qui faisait « cloc, cloc », à chaque pression.
Je fouillais aussi dans sa boîte à boutons, elle était remplie de trésors : des boutons de toutes les couleurs et de toutes formes, des carrés, des ronds, des ciselés, des bombés, des épais et larges qui servaient pour les manteaux, des petits et fins pour les chemisiers. Ils étaient en bois, en nacre, en corne ou en porcelaine.
Les morceaux de tissus étaient de toutes matières, coton, laine,satin, finette, flanelle et pilou….
Je m’en servais pour faire des vêtements à mon baigneur en celluloïde, je les cousais et me débrouillais bien même si les points de couture étaient un peu grossiers. Ma mère disait que j’étais douée pour la couture.
Un jour, un représentant passa à la maison , il vendait des machines à coudre électriques. Ma mère se laissa tenter et lui céda l’ancienne contre une petite remise sur la neuve. Pour moi, le charme était rompu, même si celle-ci était plus pratique.
J’ai fat un diapo sur les machines à coudre du début à nos jours. Je me suis fait plaisir et j’espère que ça vous plaira aussi.
Anne

La machine à coudre du début à nos jours.
Chanson de Berthe Sylva: Le tango des fauvettes.



Un hommage à toutes les couturières et les petites mains.

mercredi 26 novembre 2008

Les montagnes en toutes saisons



Montagnes
Que vous êtes belles, montagnes, au printemps,
La verdure apparaît , quittant son manteau blanc,
Les torrents dévalent les pentes et leur eau pure,
Vient grossir les rivières qui chantent la nature.

Que vous êtes joliment parées, montagnes d’été,
Des milliers de fleurs tapissent vos flancs verdoyants,
Les sapins verts tendent leurs branches élancées
Vers un ciel bleu d’azur, tacheté de blanc.

Que vous êtes féeriques, montagnes automnales,
Vos forêts flamboyantes nous laissent émerveillés.
Toutes les couleurs de la terre se sont entremêlées
Pour former un bouquet sans cesse inachevé.

Que vous êtes pures, montagnes enneigées,
Pics étincelants sous le soleil d’hiver.
Parmi tout ce blanc, des tons mauves et bleutés,
Me donnent le désir de peindre ces beautés.

Que vous êtes majestueuses, montagnes éternelles,
L’homme, bien souvent, voulut vous dominer.
Il y a réussi parfois, au risque de sa vie.
Mais jamais il ne dominera, ce Dieu qui vous créa.
Anne

Les quatre saisons de Vivaldi

mardi 25 novembre 2008

Fêtons les catherinettes

image hébergée par photomaniak.com


La fête de la Sainte Catherine est une tradition qui remonte au Moyen Age. Le 25 novembre, les filles de 25 ans qui n'étaient pas encore mariées avaient le privilège de mettre des coiffes ou des chapeaux sur les statues de Sainte Catherine, patronne des jeunes filles à marier, et priaient la sainte de leur donner un bon mari. Actuellement, la catherinette ne va plus dans les églises mais arbore un extravagant chapeau jaune et vert et se trouve à l'honneur toute la journée du 25 novembre.



Bonne fête à toutes les Catherine!
Anne

lundi 24 novembre 2008

Regards



Regards
Le regard exprime différents sentiments et émotions :
Regard d’amour – Regard de haine
Regard de joie – Regard de peine
Regard de tendresse – Regard de mépris
Regard innocent – Regard impudique
Regard d’humilité - Regard de fierté
Regard d’intelligence – Regard d’inconscience
Regard d’espoir – Regard de détresse
Regard serein – Regard angoissé
Le regard reflète-il vraiment nos sentiments les plus profonds, ou cache-t-on derrière un masque aimable, de grandes souffrances, de lourds secrets, des haines tenaces, des faiblesses et des angoisses ancestrales ?
Assurément, tout ne se voit pas dans le regard, l’homme sait si bien jouer et cacher ses sentiments, par réflexe d’auto- défense, par pudeur, par peur d’être dévoilé.
Et pourtant, dans un regard franc et sincère, une sorte d’aura se dégage et attire l’amitié et la confiance.
Ne dit-on pas que « Les yeux sont le miroir de l’Âme ? Peut-être…
Anne

Musique : Roberto Cani, violin - Tchaikovsky- Melodie for Violin & Piano

dimanche 23 novembre 2008

Le Christ Roi



La fête du Christ Roi est une fête catholique célébrée le dernier dimanche de l'année liturgique, en novembre depuis les modifications issues du concile Vatican II.
Elle évoque pour les catholiques la Royauté, la domination de Jésus sur toute la Création (l'univers créé par Dieu). Le terme roi pour symboliser la puissance qui vient de la tradition juive. La royauté était dans l'Ancien Testament la forme de gouvernement la plus courante du peuple d'Israël.
Les catholiques libéraux estiment que cette domination n'est pas entendue au sens politique. L'Église catholique enseigne que le monde est transformé par la mort, la résurrection et la montée au ciel de Jésus-Christ.
Cette fête a été instituée par le pape Pie XI (encyclique Quas Primas du 11 décembre 1925).
Il la place immédiatement avant la fête de la Toussaint(symboliquement, le Roi entraîne derrière lui ses sujets vers la victoire ; il faut qu'Il règne pour que ses sujets profitent du Royaume). Vient ensuite la période de l'Avent, qui précède Noël de quatre semaines.

"Ma royauté n'est pas d'ici", précise Jésus, et il la décrit aussitôt comme le rayonnement de la vérité (Jn 18,17). Or la vérité, selon Jésus, ce n'est pas un système ni une théorie, mais ce que Dieu est dans son mystère et ce qu'il a dans le cœur pour le salut des hommes. La vérité que Jésus apporte, c'est une vie qu'il nous offre et un chemin qu'il nous propose : le grand raccourci vers l'amour du Père. Le Christ Roi a un grand commandement, mais il n'impose jamais rien. Simplement il appelle, il invite, il encourage : "Qui m'aime me suive !"