lundi 15 décembre 2008

Suite du conte


On s’empressa autour du jeune comte et des hommes le transportèrent à l’intérieur après avoir écouté et remercié le bûcheron. Discrètement, celui-ci se retira et partit travailler.
Le soir, il raconta son aventure à sa famille qui le félicita pour son courage.
Vers la fin du repas, qui consistait en une soupe claire et une miche de pain noir, le bruit d’un attelage se fit entendre, il s’arrêta devant la chaumière. Quelques coups furent frappés à la porte, le bûcheron se leva et entrouvrit celle-ci , on était à l’abri de rien dans cette forêt à la nuit tombée. Un homme, richement vêtu et d’une grande classe, se tenait dans l’embrasure.
-Bonsoir, monsieur le comte, dit le bûcheron en saluant son hôte et le faisant entrer dans l’humble demeure.
-Bonsoir mon ami, fit celui-ci en souriant. Pourquoi êtes-vous parti si vite ce matin, je n’ai pas eu le temps de vous remercier d’avoir sauver mon fils et je voudrais vous récompenser pour votre courage.
-Oh, non ! monsieur le comte, vous ne me devez rien, je n’ai fait que mon devoir, répondit le brave homme en baissant la tête, gêné.
-Vous avez fait bien plus que cela. Vous avez risqué votre vie pour mon garçon, que vous connaissiez à peine. Il serait mort sans vous ! Alors, j’ai décidé de vous offrir cette bourse pleine d’or. Ainsi, vous pourrez aménager dans une maison plus grande et plus saine pour votre famille et aussi, soigner la petite qui, d’après mes renseignements, n’est pas en bonne santé.

-Mais…, monsieur le comte, c’est beaucoup trop, je ne peux pas l’accepter !
-Si fait, mon ami, prenez ceci et préparez votre aménagement dans la jolie chaumière qui se trouve dans la clairière. Vous y serez très bien, le soleil donne toute la journée sur la maison et cela fera du bien à la fillette.
-Merci infiniment, monsieur le comte, vous êtes vraiment trop bon !
-Non, dit celui-ci d’un ton grave, j’ai été très égoïste car je n’ai pas pris soin des gens qui travaillent pour moi, et je ne les paie pas assez alors que je possède beaucoup de biens. J’ai été inconscient de votre détresse et je m’en excuse. Il suffit de frôler la mort de l’un des siens pour comprendre que l’argent n’est pas le plus important dans la vie. Allez, mon ami, je vous laisse et merci encore !
-Au revoir, monsieur le comte, dit le bûcheron en lui ouvrant la porte, encore tout étourdi par ce qui venait de se passer.
Le comte parti, la femme et les enfants qui étaient restés en retrait, arrivèrent en courant et sautèrent au cou du brave homme qui pleurait de joie. Son souhait allait être exaucé, les enfants passeraient un bon Noël bien au chaud et leur petite fille serait convenablement soignée. Il leva les yeux et remercia le ciel.
La morale de cette histoire, vous la connaissez :Il n’est jamais trop tard pour bien faire et devenir meilleur.


Petit conte imaginé par Anne.

2 commentaires:

Chantal Duros aka Enyarwen a dit…

Belle histoire qui montre bien que l'on peut réaliser pas mal de choses quand le malheur arrive, mais il serait bon de pouvoir le faire avant...
Merci et bonne journée...
Gros bisous

laksmi a dit…

Merci Anne pour cette très belle histoire...

En effet, il n'est jamais trop tard pour faire le bien et devenir meilleur.

Tendres bisous
laksmi