dimanche 31 mai 2009

Lumière Intérieure...


Lumière intérieure.

Sur mon chemin il faisait jour
Il faisait nuit aussi parfois,
Mais sans jamais au grand jamais
Pouvoir m'empêcher d'avancer.
Car la lumière qui m'éclairait
Venait de là,
Du fond de moi,
De tout ce auquel je croyais
De tout ce à quoi je rêvais.
Et pour tout ce que j'espérais
Je lui demandais d'éclairer
A chaque pas
Chaque faux-pas
Afin d'apprendre sans trop saigner
A conjuguer le verbe aimer...
Malika

Vidéo sur'Spirit Light':

samedi 30 mai 2009

'E veil' en douceur...



Matin lueur

Chaque matin un jour nouveau vient au monde ,
L’aube de ses embruns divins ,
Inonde mon âme avide de sa rosée féconde ,
Et révèle au cœur son destin .

La pale et douce aurore s’étire et s’éveille ,
En un ciel rose et serein ,
L’étoile rousse arbore ses teintes vermeille ,
Couleur de l’amour qui m’étreint .

La plaine revêtue de sa tendre verdure ,
Ondoie sous la caresse osée ,
D’un zéphyr en délire épousant ses courbures ,
Folle flore et Eole enlacés .

Les belles des champs offrent avec élégance ,
Leurs corolles aux divins rayons ,
Essentiels éléments de leur magnificence ,
Fleurs frivoles , soleil fripon .

Instants magiques ,l’éveil d’un matin tendresse ,
Révélant aux yeux clairvoyant ,
La mosaïque d’une nature enchanteresse ,
La mystique d’un jour naissant .

Sa lumière est la source ou je puise mes poèmes,
Nul ne peut souiller sa splendeur,
Elle est lueur originelle, état suprême,
L’âme universelle y demeure.

Jean Claude Mortier
Shakya.

Vidéo sur 'Eveil' en douceur:

vendredi 29 mai 2009

Le regard...



Le regard (poème trouvé sur le net)

J'ai vu tes yeux, marée haute.
A faire pâlir le ciel d'être bleu,
à faire fondre la lumière d'être deux.
J'ai vu tes yeux ,marée haute
s'ouvrir si grands que les mers,
s'ouvrir si grands que la terre
s'y perdraient au fond d'eux.
J'ai vu tes yeux ,marée haute
me parler bien mieux
que des mots d'amoureux.
J'ai vu tes yeux, marée haute
déborder de chants heureux
comme les blancs coquillages
dans les rêves d'enfants sages.
J'ai vu tes yeux, marée haute
dans le creux de mon cou
et leurs vagues salées couler sur ma joue.
Alors je me suis allongé sur ta plage
pour creuser mon sillage
jusqu'au fond de tes eaux,
et quand tu t'es retirée, je n'étais plus là.

.............................................

Le ciel s'est appauvri
perdant tous ses nuages
jusqu'à devenir bleu
comme un regard d'ange,
ange désailé
immobile dans l'espace
qui nous fixe éternels
quelques instants
sur une page du temps.
Une ponctuation de gris
vient salir la page,
l'ange peu à peu
disparaît derrière ses ailes
retrouvées par le vent,
vent qui nous chasse
de notre éternité.
Le ciel se remet à voler
nous rendant à notre liberté
d'instables mortels,
demi-mortels
pour avoir été fécondés,
quelques instants d'immobilité,
par un regard d'ange
dévoilé.
(Paul Domenech)

Vidéo sur'Eye fantasy':

jeudi 28 mai 2009

Le Grand Nord canadien



Le Grand Nord

Conte du grand nord

Il était une fois un chasseur qui vivait avec sa fille unique quelque part au pays de l'ours blanc … sa femme était morte et il commençait à sentir les effets de l'âge : les phoques devenaient plus difficiles à attraper à mesure que le temps passait … Il était temps qu'il marie sa fille et que ce soit son nouveau mari qui chasse maintenant pour la nourrir.

Sa fille était très jolie et un peu vaniteuse, et elle avait refusé tous les prétendants qui s'étaient présentés – au grand désespoir de son père. Un jour – alors que son père n'y croyait plus - elle s'était enfin laissée convaincre par un chasseur étranger qui avait les plus beaux vêtements en peau de phoque et d'ours qu'on avait jamais vu sur le campement. La noce avait été vite célébrée et elle était donc partie dans le kayak de son mari qui vivait sur une île éloignée.

Quelques mois plus tard, le père avait fait un rêve étrange où il avait vu sa fille l'appeler à l'aide. Il avait donc décidé d'aller la voir et était parti avec un umiak (grand bateau inuit en bois flotté et en peau de phoque) avec l'aide de quelques femmes pour manier les rames.

En arrivant sur l'île, il avait retrouvé sa fille qui vivait seule dans une grotte, les cheveux en désordre, affamée et triste : En fait son mari disposait de pouvoirs magiques et il était un chien déguisé en homme … Il la traitait très mal et la nourrissait à peine.
Le père avait décidé de la ramener avec lui au campement de la tribu et ils étaient repartis de l'île dans le bateau. Alors qu'ils s'éloignaient, le mari de la jeune femme – sous sa forme de chien – s'était mis à la recherche de son épouse. Ne la trouvant pas, il s'était transformé en corbeau pour faire le tour de l'île et il avait aperçu, là-haut le petit point gris de l'umiak qui s'éloignait. Il avait alors fait appel aux esprits du vent pour assouvir sa vengeance …
Dans le bateau, le père avait vu le beau temps se transformer tout d'un coup : la mer était devenue agitée, puis forte, puis le vent avait soufflé de plus en plus fort – de manière pas naturelle, magique – jusqu'à menacer le bateau et tout son équipage. Il avait tout de suite compris qu'il avait affaire à un esprit très puissant et il avait réagi vite pour sauver sa vie et celle de l'équipage : d'un coup de rame il avait assommé sa fille et l'avait jetée à l'eau pour calmer cet esprit malfaisant.
Malgré l'eau glaciale et le coup sur la tête, elle avait quand même réussi à nager jusqu'au bateau et elle s'était accrochée des deux mains au bord du bateau. Son père l'avait repoussée mais elle ne voulait pas lâcher ! Il avait alors sorti son couteau et avait coupé toutes les phalanges de ses doigts pour la rejeter à l'eau.

Elle est alors partie au fond de l'océan, mais – sans doute sous l'influence imprévue des esprits du vent – elle est devenue un esprit très puissant du fond des océans et toutes ses phalanges tombées à l'eau se sont transformées en morses, phoques, lions de mer et autres animaux marins que les hommes peuvent chasser pour se nourrir.

Devenue déesse de la mer, elle est connue sous le nom de Sedna ou Sanna au nord du Canada et de l'Alaska, Nuliajuk dans les territoires du nord-ouest, Arnakuagsak ou Arnarquagssaq au sud du Groenland et Nerrivik au nord …

Elle garde un contrôle sur tous les animaux de la mer et a le pouvoir de les envoyer ou non vers les chasseurs – et de leur permettre de se nourrir – ou non :
pouvoir de vie ou de mort sur toute la tribu dans le grand nord.
Seul le chaman a le pouvoir de calmer la déesse de la mer quand elle est en colère contre les hommes : il entre en transe et descend au fond de l'eau à sa rencontre, sous la forme de l'esprit d'un animal marin et il lui peigne les cheveux pour l'apaiser (ce qu'elle ne peut plus faire sans les phalanges de ses doigts).

Cette histoire – avec de nombreuses variantes - est commune à toutes les cultures du grand nord et le culte de la déesse de la mer et les rites chamaniques associés sont présents partout dans l'arctique
(Fabrice)

Vidéo sur 'Le Grand Nord canadien':

mercredi 27 mai 2009

Les Geishas



Les Geishas,,,

Dans la culture japonaise, les geishas font figure d’excellence en matière d’art. Mais bien que cette tradition existe depuis le XVIIè siècle, la définition d’une geisha est assez confuse. En effet, beaucoup de personnes les associent a des prostituées. En réalité, les geishas sont des dames de compagnie, appréciées pour leur savoir-faire exceptionnel dans différentes disciplines, notamment pour les arts traditionnels japonais. Leurs activités sont diversifiées et ont principalement pour but de divertir leur clientèle. Pour cela, les geishas accumulent des aptitudes dans divers domaines dont la danse, la conversation, la musique, la décoration, la littérature, etc.
Leur prestation coûtant très chère, seule une clientèle aisée peut se permettre de s’offrir leur service. Si, auparavant, le Japon comptait des milliers de geishas, de nos jours, elles sont devenues rares et seules quelques centaines de ces gardiennes de la tradition subsistent. Comme la majorité des structures nippones, le monde des geishas est régi par un code du métier et fonctionne selon une hiérarchie bien établie.
(Google)

Vidéo sur 'Les Geishas':

mardi 26 mai 2009

Femme féline



Deux petits textes sur la femme féline, trouvés sur le net:

Féline est la femme qui tel le chat
Réveille des flammes dans toutes ses proies
Dans ses yeux à la candeur assassine
S'ouvre un sombre abysse de désespoir
Pour tous les hommes qui croisent son regard
Féline est la femme devant qui l'on s'incline

..............................................

La féminité jusque dans le cœur et dans l’âme…
Etre femme c’est se sentir femme dans la tête, dans le corps…
La sensualité d’un regard de biche, la douceur d’une épaule nacrée, le rose de sa joue lorsqu’un homme la regarde, le mouvement de ses cheveux sur sa nuque, la blancheur laiteuse de sa peau parfumée, sa jupe fendue qui laisse deviner le galbe d’une cuisse, son décolleté discret qui dissimule ses rondeurs féminines, le rouge de sa lèvre dont on ne peut plus détacher le regard…
La sensibilité au fond de son cœur qui fait briller ses yeux à chaque émotion, la douceur de sa voix voluptueuse et envoutante, son sourire cajoleur, sa façon d’aimer les autres et de le leur montrer, son instinct maternel qui fait d’elle une mère merveilleuse, son attention de chaque instant envers celui qu’elle aime
C’est tout cela être une femme féline et féminine…
Je me sens féline, je me sens féminine, je me sens femme…
(Elthis)

Vidéo sur 'Femme féline':

lundi 25 mai 2009

Les Amérindiens



Les indiens d'Amérique

" Nous le savons: la terre n´appartient pas à l´homme, c´est l´homme qui appartient à la terre.
Nous le savons: toutes choses sont liées. Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre.
L´homme n´a pas tissé la toile de la vie, il n´est qu´un fil de tissu. Tout ce qu´il fait à la toile, il le fait à lui-même."
" Nous voyons la main du Grand Esprit dans presque tout: le soleil, la lune, les arbres, le vent et les montagnes; parfois nous l´approchons par leur intermédiaire. ( ...) Nous croyons en l´Etre Suprême, d´une foi bien plus forte que celle de bien des Blancs qui nous ont traité de païens... Les Indiens vivant près de la nature et du Maître de la nature ne vivent pas d´ans l´obscurité.
Saviez-vous que les arbres parlent? Ils le font pourtant ! Ils se parlent entre eux et vous parleront si vous écoutez. L´ennui avec les Blancs, c´est qu´ils n´écoutent pas ! Ils n´ont jamais écouté les Indiens, aussi je suppose qu´ils n´écouteront pas non plus les autres voix de la nature. Pourtant, les arbres m´ont beaucoup appris: tantôt sur le temps, tantôt sur les animaux, tantôt sur le Grand Esprit."
" Les Blancs se moquent de la terre, du daim ou de l´ours. Lorsque nous, Indiens, cherchons les racines, nous faisons de petits trous. Lorsque nous édifions nos tipis, nous faisons de petits trous. Nous n´utilisons que le bois mort.
L´homme blanc, lui, retourne le sol, abat les arbres, détruit tout. L´arbre dit « Arrête, je suis blessé, ne me fais pas mal ». Mais il l´abat et le débite. L´esprit de la terre le hait. Il arrache les arbres et les ébranle jusqu´à leurs racines. Il scie les arbres. Cela leur fait mal. Les Indiens ne font jamais de mal, alors que l´homme blanc démolit tout. Il fait exploser les rochers et les laisse épars sur le sol. La roche dit « Arrête, tu me fais mal ». Mais l´homme blanc n´y fait pas attention. Quand les Indiens utilisent les pierres, ils les prennent petites et rondes pour y faire leur feu... Comment l´esprit de la terre pourrait-il aimer l´homme blanc?... Partout où il la touche, il y laisse une plaie."
" La vie dans un tipi est bien meilleure. Il est toujours propre, chaud en hiver, frais en été, et facile à déplacer. L´homme blanc construit une grande maison, qui coûte beaucoup d´argent, ressemble à une grande cage, ne laisse pas entrer le soleil, et ne peut être déplacée; elle est toujours malsaine."
" Les vastes plaines ouvertes, les belles collines et les eaux qui serpentent en méandres compliqués n´étaient pas « sauvages » à nos yeux. Seul l´homme blanc trouvait la nature sauvage, et pour lui seul la terre était « infestée » d´animaux « sauvages » et de peuplades « sauvages ». A nous, la terre paraissait douce, et nous vivions comblés des bienfaits du Grand Mystère. Elle ne nous devint hostile qu´à l´arrivée de l´homme barbu de l´Est qui nous accable d´injustices insensées et brutales."
" Les hommes qui travaillent ne peuvent rêver. Et la sagesse nous vient des rêves."
" Vous autres, hommes blancs, vous pouvez travailler si vous le voulez. Nous ne vous gênons nullement. Mais à nouveau vous nous dites « pourquoi ne devenez-vous pas civilisés? » Nous ne voulons pas de votre civilisation ! Nous voulons vivre comme le faisaient nos pères et leurs pères avant eux."
" Vous êtes déjà si misérables que vous ne pouvez le devenir plus. Quels genre d´homme doivent être les Européens? Quelle espèce de créature choisissent-ils d´être, forcés de faire le bien et n´ayant pour éviter le mal d´autre inspiration que la peur de la punition?"
" Les hommes blancs annonçaient bien haut que leurs lois étaient faites pour tout le monde, mais il devint tout de suite clair que, tout en espérant nous les faire adopter, ils ne se gênaient pas pour les briser eux-mêmes."
" l´amour de posséder est chez eux une maladie."
" Frère, tu dis qu´il n´y a qu´une seule façon d´adorer et de servir le Grand Esprit. Si il n´y a qu´une religion, pourquoi le peuple blanc est-il si partagé à ce sujet? Nous savons que votre religion est écrite dans un livre. Pourquoi n´êtes-vous pas tous d´accord, si vous pouvez tous lire le livre?"
" Nous sommes maintenant obligés de solliciter, comme une aumône, le droit de vivre sur notre propre terre, de cultiver nos propres terres, de boire nos propres sources."
" Il y a de nombreux hivers, nos sages ancêtres ont prédit qu´un grand monstre aux yeux blancs viendrait de l´Est, et qu´au fur et à mesure qu´il avancerait il dévorerait la terre. Ce monstre, c´est la race blanche, et la prédiction est proche de son accomplissement."
" Enfant, je savais donner. J´ai perdu cette grâce en devenant civilisé. Je menais une existence naturelle, alors qu´aujourd´hui je vis de l´artificiel. Le moindre joli caillou avait de la valeur à mes yeux. Chaque arbre était un objet de respect. Aujourd´hui, j´admire avec l´homme blanc un paysage peint dont la valeur est exprimée en dollars ! "

Vidéo sur 'Philosophie amérindienne':

dimanche 24 mai 2009

'Douceurs' du soir...



Goûte, me dit le Soir de juin avec douceur

Goûte, me dit le Soir de juin avec douceur,
Goûte ma reposante et secrète harmonie,
Et forme tendrement ton âme et ton génie
Sur le ciel d'où je viens avec la Nuit ma soeur.

Regarde-nous marcher au bord de la colline,
Comme un couple inégal de beaux adolescents
Sur mon épaule, avec des gestes languissants,
La Nuit lente à me suivre en soupirant s'incline.

Respire les parfums frais et délicieux
De toute l'herbe en fleur que nos pas ont foulée ;
Fonds-toi dans l'ombre bleue où ma soeur étoilée
Disperse les lueurs tremblantes de ses yeux.

Ô poète ! voici la grâce et le mystère :
Accueille-nous, demeure avec nous jusqu'au jour,
Car c'est pour féconder ton rêve de l'amour
Que le Soir et la Nuit descendent sur la terre.
(Charles Guérin)

Vidéo sur'Douceurs' du soir:

samedi 23 mai 2009

Qu'avons-nous fait de la Terre?


La fièvre monte.
Je suis en grand danger…
Et vous aussi!  Il y a des millions d’années l’Homme apparaissait… 
          Il a su évoluer grâce aux ressources de la terre et, au cours des 50 dernières années, un bond technologique extraordinaire a été franchi. 
          Avec le progrès des sciences et des techniques nous nous sommes habitués à un certain confort. Mais ce confort est généralement nuisible aux éléments Naturels.
          - Dans certaines régions, les gens ne peuvent plus boire l’eau des rivières…
          - L’industrie s’étale, les animaux ont moins d’espace…
          - Des déchets toxiques, aussi dangereux pour les animaux que pour l’Homme, ne sont pas recyclables…
          AUJOURD’HUI, IL EST VRAIMENT URGENT DE DÉFENDRE LA NATURE.
-     Et que dire des déchets toxiques issus du nucléaire !
          Pas totalement recyclables, en France ils sont stockés alors qu’aux États-Unis on va les couler dans les mers profondes… 
          Or, le dépôt de déchets toxiques dans la Nature est aussi dangereux pour la santé des Hommes que pour celle des animaux. Ainsi, le dépôt de retraitement d’uranium qui se trouve à la HAGUE cause de nombreuses maladies. Au bout du compte, cette ville et ses alentours connaissent un fort taux de leucémie qui touche les humains comme les animaux. 
          La leucémie est une maladie MORTELLE.
          Pendant très longtemps, l’Homme s’est très peu soucié des effets qu’il avait sur la Nature et malheureusement celle-ci le rattrape…
          Un jour, s’il continue ainsi à polluer la Terre, l’Homme ne sera plus en mesure de réparer les dégâts qu’il provoque.
          Il pourra être — et sera sûrement s’il ne réagit pas très vite — EN DANGER DE MORT.
          L’Homme sera-t-il capable d’arrêter ces fléaux?

Vidéo sur;'Qu'avons-nous fait de la Terre?

vendredi 22 mai 2009

La Femme et l'Oiseau...



poème trouvé sur le net:

L’âme de femme et l’oiseau

Entre le réel et la magie
La chaleur de l’enfer et la brise du paradis
Il y a une âme qui se réjouit
Qui s’amuse mais qui souffre aussi.

L’âme est d’une femme rêveuse
Douce, tendre et lumineuse
Qui navigue dans ses plies
Qui s’étourdit dans ses envies.

L’âme cherche un nouveau
Mythe, Rêve ou oiseau
Qui l’emmène vers l’infini
Qui la fascine et la séduit.

Entre le réel et la magie
L'âme a trouve un canari
Qui lui chante toute mélodie,
Qui la chérit et l’accomplit,
Mais qui lui a transmit une maladie
Qu’aucun remède ne guérit

Norah

Vidéo sur'La Femme et l'Oiseau'...

jeudi 21 mai 2009

Lumière d'Espoir...



Avant de partir, Jésus dit à ses apôtres: Je dois m'en aller, mais je serai toujours avec vous, jusqu'à la fin des temps!

Voici une prière trouvée sur le net, qui est plus d'actualité que la prière classique:

Prière pour l’Ascension Planétaire:

Je demande à la Mère Divine et au Père Divin de purifier l'ensemble du psychisme de l'humanité de ce monde.
Faites que tous soient pardonnés, et que les Êtres prennent conscience des liens qui les unissent à l'ensemble de la Création par le coeur.
Je demande à la Flamme Violette de remplir ce monde avec l'énergie de la transmutation pour que la Terre et ses habitants soient purifiés et réconfortés.
Je demande à la Flamme Blanche d'Ascension d'activer la conscience de la lumière de l'amour dans chaque Être et d'élever le taux vibratoire de l'humanité et de la planète Terre pour qu'ils puissent ascensionner en s'unifiant au Divin.
Merci

Vidéo sur 'Light hope':

mercredi 20 mai 2009

Le Flamenco...



J'aime beaucoup les danses espagnoles, surtout le flamenco, et le passo doble car ce sont des danses entraînantes et pleines de vie.

Le Flamenco

À l'origine le flamenco consistait en un simple chant (cante) a cappella dont le premier genre fut la toná, établie dans le triangle formé par Triana, Jerez et Cadix. Puis sont apparus les claquement des mains (palmas), la danse (el baile) et la guitare (toque). La danse et la guitare s'expriment désormais souvent seules, bien que le chant soit toujours considéré comme le cœur de la tradition. Plus récemment, des instruments comme le cajón (un instrument de percussion provenant du Pérou), les palillos (castagnettes), et la guitare basse, ont été introduits dans le milieu.

Le flamenco est fortement associé aux Gitans (désignant ici les Tsiganes installés en Espagne). Les Gitans en ont fait leur blason et l'expression de l'essence de leur vie, de leur âme. Il est un film qui illustre magnifiquement la continuité de musiques, de chants et de danses tsiganes de l'Inde - pays d'où ce peuple est originaire - à l'Espagne en passant par l'Afrique et l'Europe de l'Est, c'est "Latcho Drom" (de Tony Gatlif). En musique, il y a la bande originale de ce film, ainsi que "Epopée tsigane - The road of the Gypsies" qui est une belle compilation. Sur cette dernière, le morceau "Nana del Caballo Grande" interprété par Camaron de la Isla, cantaor (chanteur flamenco) majeur, est exemplaire car le lien entre l'Inde et l'Espagne est recréé avec une belle évidence.
Quittant le Nord-Ouest du sous-continent indien vers le X e siècle, les Tsiganes entreprennent une migration vers l'ouest qui les conduit à une dispersion planétaire. Tous n'ont pas suivi les mêmes routes. C'est vers le milieu du XV e siècle qu'arrivent les Tsiganes dans la péninsule ibérique après un long périple à travers l'Iran, la Turquie et la Grèce entre autres.
L'origine du terme "flamenco" a fait, et fait toujours, l'objet de spéculation. Ce terme a désigné les Gitans avant de désigner un art musical. Une hypothèse intéressante, non par son sérieux mais par ce qu'elle approche de la symbolique, est celle qui fait dériver "flamenco" de "flamante" (flambant), évoquant tant le style flamboyant de la musique et de la danse que l'argot dans lequel les Gitans étaient assimilés à des frimeurs (flamancia: présomption).
Mais "flamenco" veut également dire "flamand" (surprise!). Au XVII e , les Gitans sont assignés à résidence et subissent de très dures persécutions, sauf certains d'entre eux qui ont le privilège de pouvoir s'installer où ils le désirent en Andalousie et de pratiquer les métiers interdits et ce, eu égard aux services rendus par des membres de leur famille dans l'armée des Flandres. Devant produire fréquemment les documents qui rappellent ces circonstances, il est plausible qu'ils aient été surnommés "les flamands" (los flamencos) et que cette appellation ait été étendue par la suite.

Vidéo sur 'Flamenco':

mardi 19 mai 2009

Fées et Dragons



Voici un joli conte sur le gentil dragon:
La fleur d'or

Il était une fois une jeune princesse qui s'appelait Eglantine. Cette princesse était très belle. Quand elle devint grande, elle était si belle que le roi déclara à des princes et des chevaliers que celui qui rapporterait la fleur d'or gagnerait la main de sa fille.
Le premier chevalier se nommait Equibellis. Il se mit en route et traversa le fleuve. Mais comme ce fleuve était plein de crocodiles, il décida de le traverser en canoë. Il suivit le cours de la rivière jusqu'à une cascade. La cascade était tellement longue qu'on n'en voyait pas la fin. Mais le prince se fit aspirer dedans. Au bout de cette cascade commençait une forêt. Dans cette forêt il y avait des loups. Le chevalier, en grimpant aux arbres, découvrit un parachute géant, et monta dedans.
Et après ce long voyage en parachute, il atterrit dans une prairie ornée de fleurs argentées tout autour d'un coeur de diamants. Comme ce jeune homme était un peu sourd, il avait mal compris ce qu'avait dit le roi : il avait compris que le roi parlait d'une fleur d'argent, alors il cueillit la fleur d'argent la plus haute et la plus belle. Il refit tout le voyage en sens inverse, puis rentra au palais donner la fleur au roi. Le roi fut stupéfait, et lui dit : "Mais c'est une fleur d'argent, j'avais demandé une fleur d'or."
Le deuxième prince se nommait François. Il parcourut une forêt de brouillard. Tout au bout, il trouva une grande muraille avec des grilles pointues gigantesques. Il prit un bâton et gratta tout autour d'une des grilles, puis l'arracha d'un coup sec. Il la mit dans son sac, puis entra. Derrière, il y avait un jardin merveilleux de fleurs d'or toutes couvertes de paillettes bleues. Il en cueillit une, puisque le roi n'avait pas précisé si c'était de l'or bleu ou de l'or tout simple. Il la ramena au roi.
Le roi précisa que ce n'était pas une fleur bleue qu'il avait demandée, mais une fleur d'or jaune et dorée. Le troisième prince se nommait Guillaume. Celui-là n'était pas bête et avait bien entendu le roi, pas comme les deux autres. Car les deux autres, eux, bavardaient ensemble au lieu d'écouter les conseils du roi. Guillaume prit le plus long chemin. Il traversa le désert, prit un dromadaire et traversa l'Angleterre. Puis il alla voir les anges. Et les anges lui indiquèrent un chemin qui aboutissait dans un palais rouge. Dedans, il y trouva un dragon, un dragon à ailes argentées, et avec un air plutôt gentil. Au début, quand il entra, le prince eut très peur, mais il découvrit très vite que c'était un gentil dragon. Le prince lui raconta toute son histoire et lui dit qu'il voulait trouver une prairie avec des fleurs d'or.
Le dragon lui répondit : "Si tu veux, je te prends sur mon dos et je t'emmène à une prairie que je connais où il y a des fleurs d'or. Car je sais tout", dit le dragon. Le dragon l'emmena à cette prairie. Il y avait un pommier qui portait des pommes d'or, et des buissons remplis de pierres précieuses, des herbes au bout desquelles poussaient des diamants. Il y avait des fleurs argentées, des fleurs d'or pailletées de bleu, les mêmes que les deux autres avaient cueillies, puis, en plein milieu, la fleur d'or.
Elle était très haute, très belle, mais c'était la seule qui existait. Le prince cueillit la fleur et le dragon le porta jusqu'au palais du roi. Le roi donna la main de sa fille au prince Guillaume et installa la fleur dans un coffret de verre, et jamais on n'oublia la rose d'or. Quant au dragon, il resta dans l'écurie du palais, et, à chaque fois qu'Eglantine et Guillaume se promenaient, ils allaient sur le dos du dragon.

Vidéo sur 'Dragon's fairies':

lundi 18 mai 2009

Anges et Archanges



Qu'il y ait des anges, beaucoup de pages de la Sainte Écriture l'attestent... Mais il faut savoir que le mot « ange » désigne leur fonction : messager. Et on appelle « archanges » ceux qui annoncent les plus grands événements. C'est ainsi que l'archange Gabriel a été envoyé à la Vierge Marie. Pour ce ministère, pour annoncer le plus grand de tous les événements, l'Incarnation du Verbe de Dieu, il s'imposait d'envoyer un ange du plus haut rang...
Pareillement, lorsqu'il s'agit de déployer une puissance extraordinaire, c'est Michel qui est envoyé. En effet, son action comme son nom, qui veut dire : « Qui est comme Dieu ? », font comprendre aux hommes que nul ne peut faire ce qu'il appartient à Dieu seul de réaliser. L'antique Ennemi, le diable, qui a désiré par orgueil de se faire semblable à Dieu, disait : « J'escaladerai les cieux ; au-dessus des étoiles j'érigerai mon trône ; je serai semblable au Très Haut » (Is 14,13). Mais l'Apocalypse nous dit qu'à la fin des temps, lorsqu'il sera laissé à sa propre force, avant d'être éliminé par le supplice final, il devra combattre contre l'archange Michel : « Il y eut un combat dans le ciel : Michel et ses anges combattirent contre le Dragon. Et le Dragon lui aussi combattait avec ses anges ; mais il n'eut pas le dessus ; il fut précipité en bas » (Ap 12,7).
À la Vierge Marie, c'est donc Gabriel, dont le nom signifie « Force de Dieu », qui a été envoyé. Ne venait-il pas annoncer celui qui a voulu se manifester dans une condition humble, pour triompher de l'orgueil du démon ? C'est donc par la « Force de Dieu » que devait être annoncé celui qui venait comme « le Dieu des armées, le vaillant des combats » (Ps 23,8). Quant à l'archange Raphaël, son nom signifie « Dieu guérit ». En effet, c'est lui qui a délivré de la cécité les yeux de Tobie, (Tb 11,17), méritant d'être appelé « Dieu guérit ».

Vidéo sur 'Anges et Archanges':

dimanche 17 mai 2009

Driades et Hamadriades


Dryades et Hamadryades

hamadryades, dans la mythologie grecque, nymphes protectrices des arbres, voyant le jour en même temps qu’eux et les accompagnant toute leur vie. Leur nom vient du grec hama, « avec » et drûs, « arbre ».
On raconte parfois que lorsqu’un arbre meurt, sa nymphe disparaît avec lui. Mais selon d’autres récits, les hamadryades, qui ne sont pas non plus immortelles, vivent plusieurs milliers d’années.
Les hamadryades sont rarement individualisées ; quelques légendes toutefois mettent en scène l’une ou l’autre de ces nymphes de façon nominative. Ainsi, l’hamadryade Chrysopélée vit en Arcadie, dans un chêne qu’un jour un torrent menace d’emporter. Elle demande alors de l’aide à Arcas, roi d’Arcadie en train de chasser sur ses terres. Celui-ci répond à son appel et construit une digue, sauvant l’arbre. Chrysopélée s’unit alors à lui et de leur mariage naissent deux garçons, Elatos et Aphidas.
Wikipédia

Les Dryades et les Hamadryades étaient, à l'origine, les nymphes des chênes (drys) puis de tous les arbres Elles vivront très longtemps, sans être immortelles. Eurydicé, la femme d'Orphée qui décédera d'une morsure de serpent alors qu'elle fuyait Aristée, fera partie des Dryades. Selon une tradition plus récente, la vie d'une Dryade était indépendante de celle de l'arbre alors que celle d'une Hamadryade ne l'était pas.

Vidéo sur les fées des arbres:

samedi 16 mai 2009

Poupées russes ou matriochkas...



Poupées russes

Les poupées russes ou matriochkas sont des séries de poupées de tailles décroissantes placées les unes à l'intérieur des autres. Le mot matriochka est dérivé du prénom féminin russe matriona, traditionnellement associé à une femme russe de la campagne, corpulente et robuste. On parle aussi parfois de poupée gigogne, en référence à la marionnette de la Mère Gigogne, qui représente une grande et forte femme entourée d'enfants.
Une poupée russe est une figurine creuse en bois qui s'ouvre en deux horizontalement, révélant ainsi à l'intérieur une figurine similaire mais de taille plus petite. Cette seconde figurine renferme elle-même une autre figurine, et ainsi de suite. Une série comporte 3 à 10 poupées. Elles sont la plupart du temps de forme cylindrique, arrondie vers le haut pour la tête et fuselée vers le bas. Elles ne possèdent pas de mains, exceptées celles qui sont peintes. La poupée la plus grande est traditionnellement une femme vêtue d'un sarafan (robe traditionnelle russe) et tenant un nid. Les autres poupées peuvent être des deux sexes, la plus petite étant habituellement un bébé qui ne s'ouvre pas. Le coté artistique réside dans les peintures de chaque poupée, qui peuvent être extrêmement élaborées.
Une série de poupées russes suit souvent un thème particulier. Il peut s'agir par exemple de jeunes paysannes en robes traditionnelles, mais le choix du thème reste très libre, les poupées pouvant représenter des personnages de contes de fée tout comme des dirigeants soviétiques.
Une poupée représentant une femme âgée est souvent appelée babouchka. Pour les hommes âgés, on parle de dedouchka. Ces termes ne sont pas utilisés en russe.[réf. nécessaire]
Ces poupées sont un symbole de fertilité
Les matriochkas sont utilisées métaphoriquement comme exemple-type de conception (design paradigm) dans ce qu'on appelle le principe des poupées russes. On parle de ce principe lorsqu'on observe une relation de type « objet à l'intérieur d'un objet similaire », que l'on retrouve aussi bien dans la nature que dans des objets créés par l'homme. On peut citer entre autres le matrioshka brain, une mégastructure basée sur la sphère de Dyson.
Cette métaphore se rapproche de celle de l'oignon. Lorsqu'on épluche la couche extérieure de l'oignon, on trouve un oignon similaire à l'intérieur. Ce genre de structure est par exemple employée par les stylistes ou par les concepteurs de base de données, lorsqu'une table est incluse dans une table plus grande et contient elle-même une table plus petite.
Wikipédia

Vidéo sur 'Les arts et paysages russes'

vendredi 15 mai 2009

Légende en forêt de Brocéliande


Brocéliande

A cette époque régnait un roi dont les seules préoccupations étaient
la guerre et d’étendre ses territoires. Chaque soir lorsqu’il regagnait son château au cœur de Brocéliande, il se sentait cerné de toutes parts par ses arbres séculaires dont le vent dans les feuillages leurs faisait murmurer mille histoires. Le tyran ne voulait rien entendre, il n’avait que faire des légendes, il pensait à l’ennemi, comment le surveiller s’il venait à attaquer ? Mais le danger était-il à l’extérieur ou à l’intérieur dans le cœur de ce mauvais souverain ? Alors germa dans l’esprit du roi une sombre idée : celle d’anéantir la forêt.
Dès le lendemain, ses soldats armés de haches commencèrent à abattre les vieux arbres. Ce n’était que plainte lugubre de toutes parts et sept jours plus tard s’étendait autour du château une plaine morte. Excepté un chêne enraciné solidement dans la terre de Brocéliande. Furieux le roi essaya de s’attaquer à cet arbre en vain.
Il décida de consulter une vieille femme versée dans les arts sombres de la magie.
— Roi, je peux t’aider car ton cœur est gâté par le pouvoir et la soif de posséder. Voici une fiole, elle contient un poison violent. Il te suffira de le répandre sur les racines du chêne ainsi il ne pourra plus se nourrir et il mourra.
Le roi s’en retourna dans son château soulagé à moitié par l’idée que demain l’arbre ne serait plus. Au petit matin, le sergent d’arme fit irruption dans ses appartements.
— Sire l’arbre est mort mais venez voir…
Le roi enfila son pourpoint en grande hâte, traversa la morne plaine au centre de laquelle le chêne avait disparu. Ses compagnons et ses gens formaient un grand cercle. Ils semblaient désolés et étonnés à la fois. Le roi les poussa violemment, sur le sol ce n’était pas le vieux chêne qui était étendue mais une magnifique femme aux longs cheveux d’or, vêtue de soies vertes. Elle gisait sur la terre, inanimée, la couleur de son teint laissait deviner qu’elle avait été empoisonnée. Alors le roi s’agenouilla auprès de la Dame tout en murmurant :
— Qu’ai-je fais ? J’ai touché à l’intouchable, j’ai porté atteinte à l’esprit des Bois.
Quelque chose venait de s’éveiller dans son cœur, le roi ordonna à ses gardes.
— A partir de maintenant je veux que vous appreniez à semer, à planter, mon souhait le plus cher est que la forêt revive.

Quelques années plus tard, ajoncs, genêts égayaient la plaine autrefois dévastée. En ce nouveau mois d’avril, à la place où la Belle Dame avait été retrouvée inanimée avait poussé un hêtre. Il offrait ses pousses vertes tendres à l’azur du ciel. Le roi en voyant cet arbre nouveau sentit son chagrin s’estomper. Il resta longtemps au pied de l’arbre jusqu’à la nuit tombée. Sous la clarté de la lune, le hêtre se mit à grandir, toutes ses feuilles s’unirent pour devenir une chevelure blonde et le tronc d’arbre devint un corps de femme vêtue de soies vertes.
L’esprit des Bois, de Brocéliande revenait à la vie, celle que le roi avait toujours espérée et aimée au fond de son cœur lui faisait face. Alors elle lui tendit de sa main blanche et délicate, une pousse de l’arbre vert tendre, un rameau de Vie en lui souriant.
Puis tous deux s’engagèrent dans la lande sur un sentier, puis dans les bois, sur un chemin du dedans.

Vidéo sur Brocéliande:

jeudi 14 mai 2009

Iris et Arums, belles dames du jardin...



Je t'apporte un iris cueilli dans une eau sombre
Pour toi, nymphe des bois, par moi, nymphe de l'eau,
C'est l'iris des marais immobiles, roseau
Rigide, où triste, oscille une fleur lourde d'ombre.

J'ai brisé, qui semblait un bleu regard de l'air,
L'iris du silence et des fabuleux rivages;
J'ai pris la tige verte entre mes doigts sauvages
Et j'ai mordu la fleur comme une faible chair.
Les gestes et les fleurs,ô sereine ingénue,
Parleront pour ma bouche impatiente et nue,
Où brûlent mes désirs et l'espoir de tes mains :
Accueille ici mon âme étrangement fleurie
Et montre à mes pieds par quels obscurs chemins
Je mêlerai ta honte à ma vaste incurie.
Pierre Louÿs




Arums-Amour
Amour-Arums
iris
les pétales s'envolent
dans les sentiers blancs.
Des roses rouges s'accrochent
le long des murs vétustes.
Iris, Arums, Amour
des cinéraires argentés
brillent mystiquement
survolés
par les grands papillons
blancs et dorés
un doux visage à une fenêtre.
Arums caressés
par de fines mains blanches
des parfums emportés
par un vent si léger
murmures et musiques
basso continuo
Iris, Arums
Amour. Amour.
(Le monde des images)

Vidéo sur les iris et les arums....

mercredi 13 mai 2009

Sensualité...



La sensualité c'est, un regard envoûtant, une main caressante, le toucher d'un tissu soyeux, une fleur ouverte aux rayons du soleil, un baiser amoureux etc...

Poème sur la femme, de Vitor Hugo:

Certes, elle n'était pas femme et charmante en vain,
Mais le terrestre en elle avait un air divin.
Des flammes frissonnaient sur mes lèvres hardies ;
Elle acceptait l'amour et tous ses incendies,
Rêvait au tutoiement, se risquait pas à pas,
Ne se refusait point et ne se livrait pas ;
Sa tendre obéissance était haute et sereine ;
Elle savait se faire esclave et rester reine,
Suprême grâce ! et quoi de plus inattendu
Que d'avoir tout donné sans avoir rien perdu !
Elle était nue avec un abandon sublime
Et, couchée en un lit, semblait sur une cime.
A mesure qu'en elle entrait l'amour vainqueur,
On eût dit que le ciel lui jaillissait du coeur ;
Elle vous caressait avec de la lumière ;
La nudité des pieds fait la marche plus fière
Chez ces êtres pétris d'idéale beauté ;
Il lui venait dans l'ombre au front une clarté
Pareille à la nocturne auréole des pôles ;
A travers les baisers, de ses blanches épaules
On croyait voir sortir deux ailes lentement ;
Son regard était bleu, d'un bleu de firmament ;
Et c'était la grandeur de cette femme étrange
Qu'en cessant d'être vierge elle devenait ange.
(Victor Hugo)

Vidéo sur 'Sensualité'(aussi sur You Tube)

mardi 12 mai 2009

Livre de contes de fées



Un petit conte breton trouvé sur le net:

L'histoire qui débute à Lannilis est celle de Houam Pogamm et de Bellah Postik, deux jeunes amoureux promis depuis longue date. Malheureusement, la mort de leurs parents les avait plongés dans le dénuement, et chacun, tout en travaillant dur, n'arrivait pas à mettre suffisamment d'argent de côté pour acheter une petite vache et un cochon maigre, et pouvoir ainsi se marier.
Las d'attendre, Houam décida de prendre la route en quête d'une meileure fortune. Bellah, inquiète de le voir ainsi s'en aller, lui confia deux des trois reliques qu'elle tenait pour seul héritage.
La première, la clochette de saint Kolédok, avait pour objet d'avertir proches et amis que vous couriez un grand danger.
La seconde, le couteau de saint Corentin, annulait les maléfices des sorciers dès qu'il entrait en contact avec leur victime.
La troisième relique, le bâton de saint Vouga, elle le garda pour elle car il possédait le pouvoir de vous transporter où vous vouliez.
Arrivant dans le Sud Finistère, Houam entendit parler de la Groac'h de l'étang du Loc'h qui se trouvait sur la grande des îles des Glénans. La Groc'h, ou la fée, était d'une richesse incommensurable. Nombreux étaient les jeunes gens qui avaient tenté de s'emparer de son trésor mais personne n'en était jamais revenu.
N'écoutant guère les conseils de prudence des gens de la région, Houarn s'embarqua pour l'île du Loc'h, bien décidé à tenter sa chance. Un petit bateau semblait l'attendre sur l'étang; Mais dès qu'il eut mis les deux pieds dedans, ce dernier plongea au plus profond de l'eau. Houarn se retrouva ainsi à l'entrée d'un merveilleux palais de coquillages, où l'on accédait par un bel escalier de cristal. La fée l'ensorcela aussitôt par sa beauté et ses vins savoureux. Elle lui offrit de partager ses richesses s'il acceptait de la prendre pour épouse.
Houam, sous le charme, accepta et la fée le métamorphosa en grenouille.
Bellah entendit aussitôt tinter la fameuse clochette de saint Kalédok. Son bâton magique la conduisit alors quprès du véritable époux de la Groc'h, lui aussi condamné à un triste sort, qui lui donna le secret pour délivrer Houarn, et tous les autres.
Déguisée ens éduisant jeune homme, elle se rendit donc sur l'île et déjouant le piège de la sorcière, libéra les malheureux captifs après leur avoir rendu forme humaine.
Houarn et Bellah purent ensuite faire leur choix parmi le trésor, et rentrèrent dans leur pays de Lannilis, fortune faite, et prêts à se marier.
(texte: Emile Souvestre)

Vidéo sur:'Opened book on a fairy world'

lundi 11 mai 2009

Camille Pissaro et ses oeuvres



Camille Pissaro

C'est le 10 juillet 1830 qu'est né Camille Pissarro à Saint-Thomas, une île des Antilles danoises.   En 1841, ses parents décident de l'envoyer dans en France pour qu'il y poursuive ses études.  Un certain monsieur Savary tient un pensionnat à Passy, un petit village près de Paris.  Le jeune Pissarro dessine souvent durant ses heures de cours.  Ce qu'il reproduit le plus souvent c'est des cocotiers, des bananiers et des cavaliers coiffés de chapeaux à la Bolivar.  Lorsqu'il l'apprend, son père se fâche, il ne doit pas négliger ses études.  M. Savary  interdit au jeune Camille de dessiner.  Il lui confisque ses dessins dans lesquels il remarque un don réel, il décide donc de lui permettre de dessiner durant les pauses et les heures de marche.  En 1844,  M. Savary cède son pensionnat, mais en quittant il dit à Pissarro : «Ne m'oubliez pas quand vous serez de retour à Saint-Thomas.  Et surtout, dessinez des cocotiers».
C'est à l'âge de 17 ans que Pissarro retourne à Saint-Thomas.  Il s'initie aux affaires en travaillant comme commis dans le magasin de son père, mais il continue toujours  à dessiner.  Il continue dans ce domaine pendant cinq ans.  Il ne se croit pas fait pour les affaires et rêve d'être peintre.  Le hasard l'aide en lui fessant  rencontrer le peintre Fritz Melbye qui va le surprendre à dessiner et lui proposer de l'accompagner au Venezuela.  Il  lui présente son frère Anton Melbye qui lui apprend les rudiments du métier de peintre.
 Le père de Pissarro finit par comprendre et permet à son fils de tenter sa chance dans le domaine de la peinture.  Il lui donne les moyens de se rendre en France et de vivre à Paris et il  lui verse une mensualité.  Pissarro s'ennuie de son pays et de ses amis d'enfance.  Pendant deux ans,  il peint, de souvenir, des paysages des Antilles et du Venezuela dans le goût des orientalistes romantiques.  Camille s'aperçoit que la campagne offre des motifs plus variés, mais aussi intéressants que ceux de son île natale.  Corot avait raison lorsqu'il lui a dit : «Il faut aller aux champs, la Muse est dans les bois».  C'est d'ailleurs dans les bois et les champs qu'il retrouve son inspiration.  Désormais, il peindra la majorité de ses tableaux en plein air, son nouvel atelier.
Après des années de travail, Pissarro est reçu au Salon de 1859, avec sa peinture un «Paysage à Montmorency».  Refusé au Salon de 1861 et 1863, il présente trois toiles au Salon des Refusés qui ouvre le 15 mai 1863.
1863 sera une année excellente pour Pissarro.  Marié depuis deux ans, il aura son premier fils, Lucien, le 23 février.  Certains critiques ne manquent pas de signaler d'une façon  favorable ses envois au Salon de 1864, 1865 et 1866.  À partir de 1864, il essaie de se défaire de toutes les influences dont celles de Corot et de Melbye.  En 1866, il fait la connaissance de Manet, dont il apprécie la technique nouvelle.
De 1869 à 1870 son art ne cesse d'évoluer.  Ses peintures sont de plus en plus claires, il remplace le couteau à palette qu'il utilisait pour peindre par le pinceau et la brosse.  La vulgarité, la simplification extrême et la gravité tant reprochés par les critiques disparaissent.
Pissarro aurait peint environ 1500 toiles entre 1855 et 1870.

Vidéo sur Pissaro(aussi sur You Tube)

dimanche 10 mai 2009

Jeanne d'Arc, la pucelle d'Orléans



Aujourd'hui, fête de Sainte Jeanne d'Arc!

Jeanne d'Arc, surnommée la Pucelle d'Orléans, est une figure emblématique de l'histoire de France. Au début du XVe siècle, elle mène victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises, levant le siège d'Orléans, conduisant le dauphin Charles au sacre à Reims et contribuant ainsi à inverser le cours de la guerre de Cent ans.

Finalement capturée par les Bourguignons à Compiègne, elle est vendue aux Anglais par Jean de Luxembourg pour la somme de 10 000 livres, et condamnée au bûcher en 1431 après un procès en hérésie. Entaché de nombreuses et importantes irrégularités, ce procès est cassé par le pape Calixte III en 1456, et un second procès en réhabilitation conclut à son innocence et l'élève au rang de martyre. Elle est béatifiée en 1909 et canonisée en 1920. Elle est l'une des trois saintes patronnes de la France.

Vidéo sur 'Jeanne d'Arc'(aussi sur You Tube)

samedi 9 mai 2009

Pleine Lune du Lièvre(Mai)


Peinture réalisée par Anne

Lune du Lièvre(mai)

Egalement connue sous le nom de lune des fleurs ou lune des plantations, la lune du lièvre promeut la santé, l'amour, la romance et la sagesse,
C'est le moment idéal pour planter vos semences bénies, Lorsqu'elles germeront, l'énergie que vous y avez mise se manifestera dans votre vie,
C'est le moment de raviver la flamme et la passion dans votre relation personnelle,
Si vous avez accompli un acte magique pour votre carrière, il sera temps de décider quelle offre accepter,
(La Wicca)

Poème:

elle est fille d'un songe son berceau est la lune .
chaque nuit portée par le vent elle visite les dunes ,
son nom est LYSIA, guerrière elle chevauche les étoiles
qui se révoltent envers la nuit ; insomniaque et pâle
LYSIA transperce les époques, devineresse des ombres
elle sait les terribles mystères qui anéantissent la sphère
un crépuscule à l'haleine glaciaire figea les fragiles paupières
la nuit; veilla, sévère, l'agonie du monde.
quarante milliards d'années s'écoulèrent
LYSIA vit la terre renaître, des êtres supérieurs
délaissèrent leur planète afin de faire germer la vie
la fée de la lune fut sollicitée par un combat sans merci
qui opposa les étoiles, elle protégea les faibles
lança le tonnerre contre les plus violentes,
les étoiles furent mises en quarantaine
leur nom oublié à jamais ,rayé du cadastre solaire.
(RaymondeVerney)

Vidéo sur 'Fairies of the Moon'(aussi sur You Tube)

vendredi 8 mai 2009

Le désert de Namibie



Vie et mort du jour sur les dunes de Namibie: « La lumière donne de la grandeur et de la vie aux dunes. Mauve, rose orangé, ocre, au lever du soleil, les dunes se réchauffent. Leurs ombres claires étirées sur les plaines se rétrécissent au fur et à mesure que monte le soleil. Le liséré d’encre noire qui renforçait leur relief disparaît en milieu de journée. Devenues rouge grenat, orange sanguin, les murailles de sable se succèdent sans forme sous la chaleur implacable. Revenues avec le soir, les ombres redonnent du volume aux dunes, qui tournent au brun chocolat, puis virent au violine avant de se fondre à la nuit.
Et dire que le nom Namibie vient de « Namib », le « Pays où il n’y a rien » ou encore le « Pays du grand vide » ! Mais à y regarder de plus près, l’immensité sableuse, rocailleuse, minérale ou salée, où Kalahari et Namib, les deux seuls déserts de l’Afrique australe, se rejoignent, n’est pas si « vide » que ça... En effet, depuis plus de 60 millions d’années, la faune et la flore du Namib ont développé d’incroyables systèmes d’adaptation, comme la collecte de la brume. Il en est ainsi du ténébrion, un petit coléoptère qui escalade les dunes pour offrir son dos à la brise de mer. Des perles de rosée se déposent sur ses élytres cireux et ruissellent jusqu’à sa bouche. En un seul matin, il avale l’équivalent en eau de 40% de son poids.
La stérilité et l’hostilité du Namib sont illusions. Le désert est vivant », comme ces superbes dunes rouges piquetées du vert puissant et surréel de touffes d’herbes. Ou comme ce tapis de fleurs, né en quelques jours au pied des dunes de Sossusvlei, après de fortes pluies. Viennent ensuite, les insectes et petits animaux. La vipère de Peringuey, le lézard des dunes, la taupe dorée de Grant, petit fantôme du désert qui ne se promène à découvert qu’à la nuit tombée, ou encore la dame blanche ou « araignée-qui-roule » qui, pour fuir l’attaque d’une guêpe, ou la chaleur, se met en boule sur une crête et se laisse rouler sur le flanc de la dune. A raison de 44 tours à la seconde, l’araignée tourne aussi vite qu’une roue de voiture lancée à 320 km à l’heure !
Puis les plus gros mammifères comme les oryx, ces antilopes qui ont su s’adapter au désert, les autruches, la perdrix des sables namaqua qui a la capacité de transporter l’eau qu’elle a stockée dans ses plumes pour abreuver ses petits restés au nid. Jusqu’aux zèbres, girafes, lions et éléphants, qui errent à la recherche d’un point d’eau dans la vallée de l’Huab
(Olivia Marsaud)

Vidéo sur le désert de Namibie(Aussi sur You Tube)

jeudi 7 mai 2009

Magic Country



Poème trouvé sur le net:

Il était une fois à dix milles lieux d'ici,
au beau milieu de la forêt d'amour,
on peut y trouver trois petits lutins aux couleurs arc-en-ciel.
Si l'on regarde au loin dans la forêt voisine,
se trouvent aussi les fées de la beauté.
Les petits lutins règnent sur la forêt d'amour
pour que tous les amoureux se souviennent que le bonheur existe réellement.
Venez juste mettre un pied dans cette forêt
et vous verrez le changement que votre coeur produit,
de cette chaleur qui s'y dégage!
Les lutins ont la magie de changer l'humeur maussade de chacun de nous
en une belle écharpe d'Iris.
Après ce passage dans ce pays des astucieux,
vous n'aurez plus jamais de peine et vous aurez toujours le sourire.
Et les fées vous me direz?
Ce qu'il faut dire sur ces petites enchanteresses de la beauté,
c'est qu'elles sont là pour que toutes les jeunes filles
ainsi que toutes les femmes de ce monde,
croient encore et toujours à la beauté intérieure.
Voilà toute l'histoire magique des lutins et des fées,
pour que la magie règne à jamais dans le cosmos tout entier…
(Isabelle)

Vidéo sur'Magic Country'(aussi sur You Tube)

mercredi 6 mai 2009

La douleur: Enfantement de la nuit...



La douleur, qu'elle soit physique ou morale, est toujours dure à supporter et surtout à comprendre!
Pourquoi souffre t-on? Qu'avons-nous fait pour mériter cela? Autant de questions que l'on se pose toujours, car la réponse n'est pas évidente,
Pourtant il faut gérer cette douleur, cette souffrance, et c'est avec la foi et l'espoir que l'on arrivera peut-être à un résultat positif,

Texte de Georges Barbarin:

Comme le noyau d'un fruit doit se briser afin que le coeur puisse mûrir au soleil,
ainsi devez-vous connaître la douleur,
Lorsque les ténèbres vous entourent et que les dards de la douleur vous transpercent, pensez à la nuit et à ses douleurs d'enfantement, La nuit n'est-elle pas cette aurore qui attend de naître?
Une perle est un temple édifié par la douleur autour d'un grain de sable,

Poème sur la douleur:

Mon corps me condamne
À vivre avec ce mal
Tel une épée aiguisée
La douleur infâme !
Je scrute chaque instant où elle s'atténue
Et repense aux moments
Où elle n'existait pas
Je suis lasse de lutter
Excédée d'avancer
Le tranchant de l'épée je le sens
Sans arrêt
Rien ne peux altérer la souffrance engendrée
Comment continuer ..........
C'est insensé !
Mon corps me rappelle chaque seconde
Que je ne peux plus comme avant
Vivre chaque instant sans entrave
Suis-je condamnée
À simuler la quiétude
Pour ne pas inquiéter mes proches ?
A quel moment cela ne sera plus possible ?
Comment leur expliquer le coup du sort ?
Pour le moment je reste secrète
Attendant le point extrême
Je ne veux ennuyer personne
Puis après tout
A quoi bon ....
Et si un jour cette maladie disparaît
Je serai comblée
Je pourrai faire ce que je ne puis plus
Recommencer à mordre à pleine dent
La vie comme avant
Je serai soulagée
De ne plus avoir de secrets
Enfin libre, enfin MOI
Juste être bien ....
Et si ...
(Sad-Angel)

Vidéo sur la douleur(aussi sur You Tube)

mardi 5 mai 2009

Le renard, dans les fables...



Le corbeau et le renard et autres fables de la fontaine , Au détour de ces fables, vous croiserez certainement le loup avide, le renard rusé, le héron dédaigneux, le lièvre présomptueux ou le rat ingénu... Ne tentez pas de les tromper, ou la pareille vous attend ! Méfiez-vous des apparences et ne les jugez pas sur la mine : en leur ôtant plumages et ramages, ce sont des hommes que vous découvrirez... Car le fabuliste se sert des animaux pour instruire ses semblables et peindre leurs défauts. De vers en vers, laissez-vous surprendre par tant de fantaisie.
(Amazon,fr)

Le coq et le renard:

Sur la branche d'un arbre était en sentinelle
Un vieux Coq adroit et matois.
Frère, dit un Renard adoucissant sa voix,
Nous ne sommes plus en querelle :
Paix générale cette fois.
Je viens te l'annoncer ; descends que je t'embrasse ;
Ne me retarde point, de grâce :
Je dois faire aujourd'hui vingt postes sans manquer.
Les tiens et toi pouvez vaquer,
Sans nulle crainte à vos affaires :
Nous vous y servirons en frères.
Faites-en les feux dès ce soir.
Et cependant, viens recevoir
Le baiser d'amour fraternelle .
Ami, reprit le Coq, je ne pouvais jamais
Apprendre une plus douce et meilleure nouvelle
Que celle de cette paix

Et ce m'est une double joie
De la tenir de toi. Je vois deux Lévriers,
Qui, je m'assure, sont courriers
Que pour ce sujet on envoie.
Ils vont vite, et seront dans un moment à nous.
Je descends : nous pourrons nous entre-baiser tous.
Adieu, dit le Renard, ma traite est longue à faire,
Nous nous réjouirons du succès de l'affaire
Une autre fois. Le Galand aussitôt
Tire ses grègues , gagne au haut,
Mal content de son stratagème ;
Et notre vieux Coq en soi-même
Se mit à rire de sa peur
Car c'est double plaisir de tromper le trompeur.
(Jean de la Fontaine)

Vidéo sur le renard dans les fables(aussi sur You Tube)

lundi 4 mai 2009

Perles de rosée



Poème trouvé sur le net:

La Rosée;

Le sylphe matinal qui verse la rosée,
trop amoureux du lys, oublia ce matin
de baigner l' humble fleur demi-morte et brisée
qu' une larme du ciel ranimerait soudain.
Comme fait un amant avec sa fiancée,
à quelque muse triste ayant donné la main,
cherchant l'ombre et la paix, pied lent, tête baissée,
un poète le soir traversa le chemin.
Soit amour mal éteint, soit douleur mal fermée,
il pleurait en marchant sous l' ombreuse ramée ;
une larme tomba de ses yeux sur la fleur,
sur la fleur demi-morte au pied du lis superbe,
et qui reprit bientôt, parmi ses soeurs de l' herbe
son arôme champêtre et ses vives couleurs.
1844.
Murger, Henry (1822-1861).

Vidéo sur 'Perles de rosée'(aussi sur You Tube)

dimanche 3 mai 2009

Bélénos, Prince de Lumière...



Belenos, la Lumière

Dans la mythologie celtique, le dieu gaulois Belenos (latin Belenus) est comparable à l’Apollon du panthéon classique. Il est parfois désigné par le théonyme de Maponos, il a les mêmes pouvoirs curatifs que le Diancecht irlandais. Sa parèdre est la déesse Belisama, « la très brillante ».
C’est un dieu lumineux, dont le nom signifie « resplendissant », « éclatant », ses fonctions principales sont la médecine et les arts. Il est honoré lors de la fête de Beltaine, qui marque une rupture dans l'année, le passage de la saison sombre à la saison claire, lumineuse. Lors de cette fête, les druides accomplissaient un rituel consistant à faire passer le bétail entre des feux, en récitant des incantations, pour le protéger des épidémies.
Son culte semble avoir été important dans l'ensemble du monde celtique puisque des inscriptions ont été retrouvées en Gaule cisalpine, en Gaule transalpine, en Illyrie et en Norique.
Son équivalent irlandais est Bile, le père de Mile, roi des Milesiens, le dernier peuple à envahir l’Irlande. Son équivalent gallois est Beli. Il faut aussi rapprocher Belenos du germanique Baldr (racine IE *bhel- « brillant, lumineux »).
L'irlandais Bile apparaît à la fin de la seconde bataille de Mac Tureadh (Cath Maighe Tuireadh), comme le fait Baldr dans la mythologie scandinave : Les dieux sont affaiblis et une nouvelle génération assure le renouveau du monde. Ce passage du Lebor Gabála Érenn représente la version irlandaise de l'eschatologie indo-européenne (cf. Ragnarök, Mahâbhârata). La retranscription chrétienne des mythes irlandais a simplement brouillé les pistes, faisant de l'arrivée des hommes mortels le but ultime de l'histoire.
Belenos s'est fondu dans le gréco-romain Apollon, ne conservant que son aspect solaire. Ce rôle de sauveur que possède encore son équivalent irlandais n'a pas résisté au syncrétisme gallo-romain.


Poème
Le Prince de Lumière,
Il arrive lentement, lorsqu' apparait l'aurore,
Stature imposante toute revêtue d'or,
Prince Bélénos, Soleil et Lumière,
Nous offre ses rayons dans le grand Univers,

Il brille de tous ses feux, pénètre en nos coeurs lourds,
Nous insufflant chaleur, vie, force et amour,
Son fidèle faucon, emblème du soleil
Nous guide sur le chemin de la quête spirituelle,

Les couronnes de fleurs symbolisent le printemps,
Ainsi que la fécondité de la nature humaine,
Feux purificateurs, les grands feux de Beltaine,
Dansent autour du prince, tels des êtres vivants,

L'étincelle en nous, grandira grâce à Lui,
Imprégnant corps et coeurs, de lumière et de joie,
Alors, à notre tour, nous la ferons grandir
Et la projetterons vers le monde en désarroi,
Anne

Je suis en retard d'un jour pour Beltaine, mais voici tout de même la vidéo 'Belenos, prince de Lumière',