lundi 11 mai 2009
Camille Pissaro et ses oeuvres
Camille Pissaro
C'est le 10 juillet 1830 qu'est né Camille Pissarro à Saint-Thomas, une île des Antilles danoises. En 1841, ses parents décident de l'envoyer dans en France pour qu'il y poursuive ses études. Un certain monsieur Savary tient un pensionnat à Passy, un petit village près de Paris. Le jeune Pissarro dessine souvent durant ses heures de cours. Ce qu'il reproduit le plus souvent c'est des cocotiers, des bananiers et des cavaliers coiffés de chapeaux à la Bolivar. Lorsqu'il l'apprend, son père se fâche, il ne doit pas négliger ses études. M. Savary interdit au jeune Camille de dessiner. Il lui confisque ses dessins dans lesquels il remarque un don réel, il décide donc de lui permettre de dessiner durant les pauses et les heures de marche. En 1844, M. Savary cède son pensionnat, mais en quittant il dit à Pissarro : «Ne m'oubliez pas quand vous serez de retour à Saint-Thomas. Et surtout, dessinez des cocotiers».
C'est à l'âge de 17 ans que Pissarro retourne à Saint-Thomas. Il s'initie aux affaires en travaillant comme commis dans le magasin de son père, mais il continue toujours à dessiner. Il continue dans ce domaine pendant cinq ans. Il ne se croit pas fait pour les affaires et rêve d'être peintre. Le hasard l'aide en lui fessant rencontrer le peintre Fritz Melbye qui va le surprendre à dessiner et lui proposer de l'accompagner au Venezuela. Il lui présente son frère Anton Melbye qui lui apprend les rudiments du métier de peintre.
Le père de Pissarro finit par comprendre et permet à son fils de tenter sa chance dans le domaine de la peinture. Il lui donne les moyens de se rendre en France et de vivre à Paris et il lui verse une mensualité. Pissarro s'ennuie de son pays et de ses amis d'enfance. Pendant deux ans, il peint, de souvenir, des paysages des Antilles et du Venezuela dans le goût des orientalistes romantiques. Camille s'aperçoit que la campagne offre des motifs plus variés, mais aussi intéressants que ceux de son île natale. Corot avait raison lorsqu'il lui a dit : «Il faut aller aux champs, la Muse est dans les bois». C'est d'ailleurs dans les bois et les champs qu'il retrouve son inspiration. Désormais, il peindra la majorité de ses tableaux en plein air, son nouvel atelier.
Après des années de travail, Pissarro est reçu au Salon de 1859, avec sa peinture un «Paysage à Montmorency». Refusé au Salon de 1861 et 1863, il présente trois toiles au Salon des Refusés qui ouvre le 15 mai 1863.
1863 sera une année excellente pour Pissarro. Marié depuis deux ans, il aura son premier fils, Lucien, le 23 février. Certains critiques ne manquent pas de signaler d'une façon favorable ses envois au Salon de 1864, 1865 et 1866. À partir de 1864, il essaie de se défaire de toutes les influences dont celles de Corot et de Melbye. En 1866, il fait la connaissance de Manet, dont il apprécie la technique nouvelle.
De 1869 à 1870 son art ne cesse d'évoluer. Ses peintures sont de plus en plus claires, il remplace le couteau à palette qu'il utilisait pour peindre par le pinceau et la brosse. La vulgarité, la simplification extrême et la gravité tant reprochés par les critiques disparaissent.
Pissarro aurait peint environ 1500 toiles entre 1855 et 1870.
Vidéo sur Pissaro(aussi sur You Tube)
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3 commentaires:
Jolie vidéo sur des tableaux d'autrefois....j'aime bien son style...merci !!!
Les enfants partent tout à l'heure...heu oui plutôt KO mais on était tous là, c'est super!!!
Bisoussssssssssssss
Belles oeuvres de Pissaro! Si, comme tu le dis il a eu comme Maître,Monet et autre de l'époque, on retrouve aussi,dans ses peintures le style de H.E. Cross, que J'adore!!! La vie de certains peintres a été, bien souvent, un long calvaire; fait de solitude et de pauvreté. Merci soeurette pour ce bon moment.Bisous à tous les deux .
Les oeuvres de Pissaro sont très belles...j'aime beaucoup.
Merci Anne pour ce très beau partage, la vidéo est superbe.
Tendres bisous
Paix et Amour
laksmi
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