samedi 31 janvier 2009

Rhiannon, Déesse Mère de la nuit


Peinture réalisée par Anne

Dans le premier conte, Pwyll aperçoit sur la colline de sa résidence royale de Narberth, une cavalière inconnue. Désirant connaître son identité, il demande à un serviteur de la rattraper, mais celui-ci n’y parvient pas. Il donne alors l’ordre au meilleur de ses cavaliers de la rejoindre, sans plus de succès. Le lendemain, c’est le meilleur coursier de ses terres qui subit le même échec. Le jour suivant, c’est Pwyll lui-même qui engage la poursuite. Alors que son cheval est à bout de souffle et risque de s’effondrer, il appelle l’inconnue qui s’arrête immédiatement. Elle lui dit se nommer Rhiannon et qu’elle a fui son père qui veut la marier de force. Elle dit aussi être amoureuse de lui et qu’elle veut l’épouser. Pwyll accepte et le mariage est fixé l’année suivante.

Quatre ans plus tard, nait Pryderi, mais le garçon est enlevé à la naissance et sa la mère est accusée d’infanticide, à l’instigation des femmes chargées de s’en occuper. En guise pénitence, elle est condamnée à rester assise aux portes de la ville pendant sept ans, elle doit raconter son histoire aux visiteurs et les faire entrer en les portant sur son dos.

Mais au bout de quatre ans, Ternon Twryf Lliant vient éclaircir l’affaire et raconte son histoire. Tous les ans, sa jument poulinait mais l’animal nouveau-né était immédiatement enlevé par un monstre. Il y a quatre ans, il avait attaqué le monstre et lui avait coupé une patte. Dans l’écurie, il avait trouvé un enfant qu’il avait adopté et appelé Gwri Gwallt Euryn.

La preuve est faite que Gwri Gwallt Euryn est le fils de Pwyll et de Rhiannon, dont la peine est annulée.
(Wikipédia)

Elle est donc aussi la protectrice des femmes ayant subi des injustices.
Comme nous parlons de la femme, j'ai réalisé ce diapo avec mes peintures de femmes de tous les pays. La vidéo est également sur Dailymotion.


Poème

Les femmes sont sur la terre...

Les femmes sont sur la terre
Pour tout idéaliser ;
L'univers est un mystère
Que commente leur baiser.

C'est l'amour qui, pour ceinture,
A l'onde et le firmament,
Et dont toute la nature,
N'est, au fond, que l'ornement.

Tout ce qui brille, offre à l'âme
Son parfum ou sa couleur ;
Si Dieu n'avait fait la femme,
Il n'aurait pas fait la fleur.

A quoi bon vos étincelles,
Bleus saphirs, sans les yeux doux ?
Les diamants, sans les belles,
Ne sont plus que des cailloux ;

Et, dans les charmilles vertes,
Les roses dorment debout,
Et sont des bouches ouvertes
Pour ne rien dire du tout.

Tout objet qui charme ou rêve
Tient des femmes sa clarté ;
La perle blanche, sans Eve,
Sans toi, ma fière beauté,

Ressemblant, tout enlaidie,
A mon amour qui te fuit,
N'est plus que la maladie
D'une bête dans la nuit.

Victor Hugo ( Les Contemplations)

2 commentaires:

laksmi a dit…

Ce texte est magnifque Anne, le poème de Victor Hugo est d'une sensibilité...
J'aime beaucoup Victor Hugo

La vidéo, les femmes de pays différent sont si belles..

Merci de tout coeur
Tendres bisous
laksmi

Chantal Duros aka Enyarwen a dit…

De les voir ainsi toutes ensemble, c'est superbe et émouvant....oui la femme est si symbolique...
Victor Hugo devait aimer beaucoup la femme à qui il a dédié ce poème, pour n'apprécier l'éclat des roses qu'en sa présence....
Merci beaucoup, ce fut un beau moment
Bisous, bon week end, nous serons en 'tribu'...