samedi 31 janvier 2009

Rhiannon, Déesse Mère de la nuit


Peinture réalisée par Anne

Dans le premier conte, Pwyll aperçoit sur la colline de sa résidence royale de Narberth, une cavalière inconnue. Désirant connaître son identité, il demande à un serviteur de la rattraper, mais celui-ci n’y parvient pas. Il donne alors l’ordre au meilleur de ses cavaliers de la rejoindre, sans plus de succès. Le lendemain, c’est le meilleur coursier de ses terres qui subit le même échec. Le jour suivant, c’est Pwyll lui-même qui engage la poursuite. Alors que son cheval est à bout de souffle et risque de s’effondrer, il appelle l’inconnue qui s’arrête immédiatement. Elle lui dit se nommer Rhiannon et qu’elle a fui son père qui veut la marier de force. Elle dit aussi être amoureuse de lui et qu’elle veut l’épouser. Pwyll accepte et le mariage est fixé l’année suivante.

Quatre ans plus tard, nait Pryderi, mais le garçon est enlevé à la naissance et sa la mère est accusée d’infanticide, à l’instigation des femmes chargées de s’en occuper. En guise pénitence, elle est condamnée à rester assise aux portes de la ville pendant sept ans, elle doit raconter son histoire aux visiteurs et les faire entrer en les portant sur son dos.

Mais au bout de quatre ans, Ternon Twryf Lliant vient éclaircir l’affaire et raconte son histoire. Tous les ans, sa jument poulinait mais l’animal nouveau-né était immédiatement enlevé par un monstre. Il y a quatre ans, il avait attaqué le monstre et lui avait coupé une patte. Dans l’écurie, il avait trouvé un enfant qu’il avait adopté et appelé Gwri Gwallt Euryn.

La preuve est faite que Gwri Gwallt Euryn est le fils de Pwyll et de Rhiannon, dont la peine est annulée.
(Wikipédia)

Elle est donc aussi la protectrice des femmes ayant subi des injustices.
Comme nous parlons de la femme, j'ai réalisé ce diapo avec mes peintures de femmes de tous les pays. La vidéo est également sur Dailymotion.


Poème

Les femmes sont sur la terre...

Les femmes sont sur la terre
Pour tout idéaliser ;
L'univers est un mystère
Que commente leur baiser.

C'est l'amour qui, pour ceinture,
A l'onde et le firmament,
Et dont toute la nature,
N'est, au fond, que l'ornement.

Tout ce qui brille, offre à l'âme
Son parfum ou sa couleur ;
Si Dieu n'avait fait la femme,
Il n'aurait pas fait la fleur.

A quoi bon vos étincelles,
Bleus saphirs, sans les yeux doux ?
Les diamants, sans les belles,
Ne sont plus que des cailloux ;

Et, dans les charmilles vertes,
Les roses dorment debout,
Et sont des bouches ouvertes
Pour ne rien dire du tout.

Tout objet qui charme ou rêve
Tient des femmes sa clarté ;
La perle blanche, sans Eve,
Sans toi, ma fière beauté,

Ressemblant, tout enlaidie,
A mon amour qui te fuit,
N'est plus que la maladie
D'une bête dans la nuit.

Victor Hugo ( Les Contemplations)

vendredi 30 janvier 2009

Evoquer l' âme...



Avant de s’engager, il y a l’hésitation, la possibilité de se retirer, toujours l’inefficacité.
Toutes les initiatives renferment une vérité élémentaire, dont l’ignorance tue d’innombrables idées
Et de magnifiques plans : le moment où on s’engage de manière précise, la Providence y met aussi son grain de sel.
Toutes sortes de choses arrivent pour vous aider, qui ne seraient autrement jamais survenues.
Toute une série d’événements résulte de la décision, provoquant en votre faveur de nombreux incidents, des rencontres et des aides que personne n’aurait crus possibles.
Quoi que vous pensiez ou croyez pouvoir faire, faites-le.
L’action porte en elle la magie, la grâce et le pouvoir.

Et maintenant, un peu de grâce pour chacun.

jeudi 29 janvier 2009

Tiwaz, fée de la Justice



Peinture réalisée par Anne

Si vous voyez passer, tel un grand éclair blanc,
Un beau cheval fougueux, à la longue crinière,
Monté par une fée aux ailes bleu ardent,
Ne vous étonnez pas, Tiwaz part en guerre.

C 'est toujours sans violence, qu'elle brandit son épée,
S 'en sert pour modérer les êtres excessifs,
Pour protéger les faibles, et prôner la justice,
La paix, la liberté, le droit, l 'égalité.

Tiwaz parcourt les villes, les campagnes endormies
Où couvent malgré tout, la colère et la haine.
Avec ténacité, elle calme les rebelles,
Leur redonnant confiance et égard pour autrui.

Même dans les conflits, nul besoin de violence
Qui n'engendre que la violence encore et toujours.
La communication, l 'échange des connaissances
Rapprochent tous les hommes et apportent l 'amour.
Anne

mercredi 28 janvier 2009

Né pour exprimer la gloire...



Né pour exprimer la gloire
Notre plus grande peur n’est pas que nous soyons médiocres,
Notre plus grande peur est que nous soyons très forts.
C’est notre lumière qui nous effraye le plus, pas l’obscurité.
Nous nous demandons :
Qui suis-je pour être brillant, superbe, talentueux et extraordinaire ?
En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ?
Vous êtes un enfant de Dieu.
Jouer les modestes ne rend pas service au monde.
Il n’y a rien de méritoire de s’abaisser pour que d’autres
Ne se sentent pas inquiets autour de vous.
Nous sommes nés pour exprimer la gloire de Dieu qui est en nous.
Elle n’est pas qu’en certains d’entre nous ; elle est partout.
Quand nous laissons briller notre lumière,
Nous accordons inconsciemment aux autres la permission de faire de même.
Quand nous nous affranchissons de notre peur,
Notre présence libère automatiquement les autres.
(Marianne Williamson, « Un retour à l’amour »).

mardi 27 janvier 2009

La Turquoise


Peinture réalisée par Anne


Bien que la plupart des gens aient tendance à ne pas voir la turquoise autrement que bleue, d’un éclat cireux et libre de toute inclusion, celle qui est à coup sûr la plus séduisante des gemmes opaques offre des tons allant, dans les verts, du tilleul au vert pomme, dans les bleus, du ciel le plus pur à celui que la nuit commence à gagner. Les plus appréciées sont celles tirant sur le vert.
La plus belle forme de turquoise matrice est la « toile d’araignée » dont les veines, atteignant une finesse exceptionnelle, laissent exploser la couleur comme entre les plombs d’un vitrail.
Il n’est pas de turquoise qui ne contienne de l’eau. C’est la seule gemme qui soit un phosphate.
Elle brûle et se réduit en cendres.
Succomber au charme de cette pierre est plus spécifiquement féminin que masculin, à moins que l’homme ne soit d’une haute sensibilité.
La turquoise aime les personnalités fortes, qui savent où elles mettent les pieds ou ont une grande indépendance de pensée. Son énergie développe un solide individualisme, une volonté pétrie d’assurance et un esprit de pionnier.
C’est la pierre des gens aventureux qui se plaisent à porter une gemme audacieuse dans une monture originale.
C’est une gemme d’ hiver (de décembre), associée aux planètes Jupiter, Vénus et Mercure, pierre du samedi, elle est attribuée à l’ange Verchiel, l’un des maîtres de l’ordre des Pouvoirs.
La turquoise engendre la sagesse et approfondit la compréhension, elle a une vitalité exceptionnelle, apte à instaurer l’équilibre dans le corps physique, et est aussi un puissant moyen d’apaiser l’être intérieur. Elle rend de grands services dans les cas d’anorexie ou de boulimie et pour débarrasser l’organisme des toxines. Elle protège contre les pollutions extérieures et favorise la méditation. Elle apporte un mieux dans les troubles oculaires, les affections nasales et de toutes les muqueuses.
On peut la porter n’importe où sur le corps avec l’assurance de voir la zone qui en est proche connaître une amélioration. C’est en bague, toutefois ou sertie dans un bracelet porté au bras gauche qu’elle semble donner les meilleurs résultats.

J'ai réalisé cette vidéo sur les turquoises et différentes vues aux couleurs de cette douce pierre.

dimanche 25 janvier 2009

Emotions



Tristesse, mélancolie, emplissent le cœur.
Les amis enfuis, laissent un grand vide ;
L’incompréhension, la peur, l’égoïsme, la rancœur,
Mettent des barrières à l’amour avide.

Solitude immense au milieu des foules,
Silence pesant parmi tant de bruit,
Regard angoissé devant cette houle
De violence, de haine, d’indifférence, de mépris.

Rêves d’amour dans les yeux pleins de fièvre,
Désir intense d’une vraie amitié,
Besoin profond d’une épaule sincère,
Reconnaissance ineffable pour un sourire donné.
Anne

samedi 24 janvier 2009

Pierre de Lune


Peinture réalisée par Anne

Pierre de Lune

Gemme dans tous les tons blancs laiteux et bleuâtres, elle peut aussi être beige, verte, jaune et grise.
Elle est phénoménale et puissante lorsqu’on la porte l’hiver, le lundi, sur un vêtement blanc ou blanc et argent. Elle manifeste alors quelque chose d’extraordinaire.
Elle rend plus fort. En amulette, elle protège les voyageurs de tout danger.
Elle maintient la paix entre les hommes.
En lisant l’aura de quelqu’un, on dit qu’elle en révèlerait sans fard, la réelle nature.
Elle représente aussi l’aspect féminin, le subconscient.
En l’appliquant sur les plaies, elle les cicatriserait. Elle calme l’esprit, soulage les émotions et chaleurs excessives du corps.
A la pleine lune, portez la pierre sertie d’un anneau d’argent à l’annulaire droit, lorsque l’on est stressé. Elle est bonne pour l’estomac et les intestins, la grossesse et l’accouchement.
La porter au doigt, sur le plexus solaire ou à la base du crâne.

J’ai réalisé un mélange de photos : pierres de lune, brutes ou en bijoux travaillés, vues lunaires et paysages couleur de cette belle pierre aux reflets irisés.
Anne
Musique de Kitaro: Silk Road

vendredi 23 janvier 2009

Le sommeil



Quand je ne dors pas

Quand je ne dors pas, c’est que j’ai manqué la correspondance
Avec le rapide du ciel.
Mais rien ne m’empêche de reprendre à petits pas le chemin céleste
Et de me rapprocher quand même du Royaume mystérieux.
C’est dans le noir que je vois le plus clairement au fond de mon être.
C’est dans la solitude que je me sens le plus près de Toi.
Car rien ne vient s’interposer entre l’Esprit et moi-même,
Quand je ne dors pas.
(G. Barbarin)

Le sommeil ferme mes yeux

Le sommeil ferme mes yeux et épaissit mes paupières.
La ronde des images se mêle à la ronde des sensations.
Je me noie au monde extérieur, je meurs à l’état de veille,
La ténèbre mentale s’empare de moi.
Mais, en même temps, je nais au monde intérieur,
Je prends pied sur une autre rive,
Laissant ma maison de chair à la garde de Tes veilleurs.
Et je viens à Toi, comme chaque nuit, frémissant dans mon âme nue,
Et fidèle à Ton rendez-vous.
(G. Barbarin)

jeudi 22 janvier 2009

Wild Rose, fée de la nature


Peinture réalisée par Anne

Mon nom signifie Eglantine. Je suis née dans le tronc d'un églantier, et j'ai été élevée par mes amies les fées. Mon fidèle faucon Horace veille sur moi. Ce soir je me suis endormie, épuisée et lasse. Toute la journée, j'ai parcouru les forêts et les champs afin d'aider la nature qui se meurt peu à peu. L'inconscience de l'homme le détruira lui aussi. J'ai entendu du plus profond de la terre, le cri de souffrance de Gaïa, tout au fond de la tourbe oubliée, qui appelle la lumière. Moi aussi, je pleure de douleur et de chagrin en voyant les arbres dépérir, ou être arrachés par la main de l'homme, les animaux souffrir de la faim et de la barbarie humaine. On les tue pour prendre leurs belles fourrures et en faire des habits de luxe. Tout n'est que profit pour eux. Mon coeur saigne de tristesse, et j'essaie par tous les moyens, aidée de mes amies les elfes et les fées, de les sauver, de les aider. Nous purifions également la terre polluée par tous les produits chimiques jetés n'importe où! Gaïa est en colère et se rebelle de plus en plus souvent, provoquant ouragans, tornades, raz-de-marée, inondations et tremblements de terre. Elle aussi, devra en rendre compte à l'univers, mais il faut que l'homme comprenne que la nature lui est indispensable pour vivre et que tous les êtres vivants y ont leur place, tel un puzzle géant. Car s'il en manque une pièce, le dessin n'est pas complet. Quand on tue un animal ou tout être vivant par profit ou méchanceté, l'univers entier en souffre. Mon ami Horace m'est d'un grand secours dans mes expéditions. Il part en éclaireur, me prévenant des dangers et sauve d'un seul coup d'aile et de serres les animaux traqués par l'homme. Chers amis humains, prenez conscience de la beauté et de la nécessité de la nature et de tout ce qui y vit, et alors ensemble, nous pourrons offrir aux générations futures, une belle terre.
Anne

J'ai réalisé une vidéo sur mes amies les fées.

mercredi 21 janvier 2009

Auguste Renoir


Portrait de Renoir réalisé par Anne

Renoir, Pierre-Auguste (1841-1919), peintre et sculpteur français, considéré comme l'une des grandes figures de l'impressionnisme.
Né dans une famille d'artisans, Pierre-Auguste Renoir commença à peindre, d'abord sur porcelaine dès l'âge de treize ans, puis à partir de dix-sept ans, sur éventails et sur tissus. En 1862, il s'inscrivit à l'École des Beaux-Arts et étudia dans l'académie parisienne du peintre suisse Charles Gleyre (1808-1876), où il rencontra Sisley, Bazille et Monet qui influença le début de sa carrière. En 1864, Renoir fit la connaissance de Diaz de La Peña (1807-1876) qui l'engagea à peindre en plein air. Ses premières œuvres sont encore marquées par l'influence de Courbet. La même année, il exposa pour la première fois à Paris, mais après avoir essuyé deux refus en 1866 et en 1867, il ne fut admis au Salon des artistes français qu'en 1868 avec Lise à l'ombrelle (1867, Folkwang Museum, Essen). En 1869, il travailla avec Monet aux trois vues de La Grenouillère qui annoncent les scènes nautiques d'Argenteuil d'après 1870. En 1874, il participa à la première exposition des peintres impressionnistes chez Nadar (avec La Scène, 1874, Courtaud Institute, Londres). C'est là qu'il fit la connaissance de Caillebotte.


S'ouvre alors la période des toiles les plus célèbres telles les Régates à Argenteuil (1874, musée d'Orsay, Paris), le Moulin de la Galette (1876, musée d'Orsay, Paris) et Les Parapluies (1883, National Gallery, Londres), qui rassemblent les caractéristiques d'un impressionnisme très parisien (ambiances de loisirs, foules citadines). Une sorte de vibration, faite d'ombre et de soleil, relie tous les personnages des scènes champêtres dans une atmosphère lumineuse, bien que sa facture fasse appel à une touche fondue plutôt qu'au divisionnisme habituel impressionniste.
Un effet analogue d'éclairage se retrouve dans le Déjeuner des canotiers (1881, Phillips Memorial Gallery, Washington) qui témoigne d'une individualisation parfaite des personnages, dans la mobilité des gestes et des attitudes.
En 1881, Renoir fit un voyage en Italie où il s'intéressa plus particulièrement à Raphaël. Son attention à la composition s'en trouva accrue. Vers 1888, Renoir séjourna quelques temps chez Cézanne en Provence et réalisa de nombreux nus féminins, Les Baigneuses (musée de l'Orangerie, Paris) qui semblent ne pas se baigner dans l'eau, mais dans la lumière d'une facture très souple, révélant les coloris nacrés de la peau et transmettant avec lyrisme son amour sensuel de la plasticité du sujet. Chargeant progressivement sa pâte, il superposa de plus en plus les couleurs, les brossant toujours plus afin d'obtenir une matière lisse et soyeuse, souvent rapprochée de celles de Rubens, des Vénitiens ou de Watteau. À la fin de sa vie, Renoir se tourna vers la sculpture (La Grande Laveuse, musée d'Orsay, Paris).

J'ai réalisé cette vidéo de Renoir sur You Tube et Dailymotion

mardi 20 janvier 2009

Le coeur des forêts en hiver


Peinture réalisée par Anne

Dans les bois et les forêts, le silence est grand.
Les animaux se terrent dans leurs abris.
Parfois,un oiseau volette à la recherche de nourriture,
Ou alors, un lièvre traverse rapidement le chemin pour rejoindre son terrier.
Dans ce silence quasi –religieux, on entend le gémissement des branches squelettiques
Qui craquent sous le poids de la neige,
Ou le pas feutré d’un promeneur isolé.
C’est le moment propice pour calmer son mental et méditer,
Le regard émerveillé devant toute cette beauté nue de l’hiver.
Anne

Voici un diaporama que j’ai réalisé sur ces moments de féeries hivernales.
Belle promenade et couvrez-vous bien !

lundi 19 janvier 2009

Lilith, fée des ténèbres


Peinture réalisée par Anne

C’est la fée des ténèbres, c’est la fée de la nuit.
Elle sort de sa demeure, quand tout est endormi,
Et cherche dans la nature les poisons, les venins,
Qui serviront sa gloire auprès du grand Malin.

Elle fabrique des potions, fait de la magie noire
Sur tous les êtres faibles ,les âmes sans espoir,
Qui veulent à tout prix richesse et pouvoir,
Contre un contrat funeste d’une vie illusoire.

Lilith est un démon et pourtant belle femme,
Qui dans les nuits de lune utilise ses charmes.
Elle sait comment s’y prendre, son regard couleur parme
Hypnotise ses proies, les maîtrise et les damne.

Mais elle sait aussi que son pouvoir est court.
Lorsque l’aube viendra elle devra s’en aller,
Car la lumière divine saura la dominer.
Alors elle s’enfuira promettant son retour.

Et même si dans le monde les hommes cèdent aux démons,
Même si des innocents subissent des affronts,
La paix et la lumière domineront toujours
Et les êtres s’uniront dans un pacte d’amour.

Anne

Voici quelques fées 'un peu sombres'!

Dark beautiful gothic

samedi 17 janvier 2009

Dimanche (septième jour)



Le septième jour, Dieu se reposa de toute « l’œuvre qu’Il avait faite,
Car, ayant achevé « l’armée de la terre et des cieux »,
Il vit que tout cela était bon,
Et Il bénit la septième journée et, par son repos, la sanctifia.
Nous, de même, nous nous arrêtons, le septième jour de la semaine,
Et nous contemplons notre œuvre des six jours.
Parce que nous la trouvons bonne, nous nous complaisons en elle,
Et la sanctifions par la méditation.
(G. Barbarin)

Et finissons cette semaine par un moment de méditation.

Samedi (sixième jour)



Dieu créa l’homme à son image, c’est-à-dire qu’Il le dota du pouvoir de penser.
Il le fit double et le divisa en homme et en femme.
Puis Il lui donna la faculté de dominer les autres créatures
Par la puissance de l’Amour.
Et Dieu se regarda dans l’homme comme dans sa manifestation préférée,
Par lui, Il exprima son idée à la fois dans le matériel et le spirituel.
Et c’est pourquoi, nous sommes des êtres à deux fins, des créatures à deux vies,
Qui tiennent, par un bout, aux autres créatures
Et, par l’autre bout, au Créateur.
G. Barbarin.

J'ai trouvé cette vidéo qui représente ce que le Créateur a voulu:
L'Union de l'Homme et de la Femme pour peupler la Terre.

vendredi 16 janvier 2009

Vendredi (cinquième jour)


Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants !
Et que des oiseaux volent sur la terre ! »
Et toutes les bêtes sortirent de la matrice du monde,
Et peuplèrent la terre et les airs.
Puis la vie se multiplia par l’accouplement dans chaque espèce.
Et la fécondité de la Vie emplit de mouvements l’atmosphère, le sol et les eaux.
De sorte que nos frères inférieurs sont aussi nos aînés dans l’ordre des créatures,
Et, sur l’échelle créatrice, nous ont précédés d’un jour.
(G. Barbarin)

J'ai réalisé un diapo d'animaux de différentes espèces.
Musique de Vangelis: Light And Shadow

jeudi 15 janvier 2009

Jeudi (quatrième jour)



“Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel!”
Ainsi naquirent les étoiles, puis le soleil, puis la lune, pour séparer nos jours de nos nuits.
Et les astres créèrent la notion du recul au cœur du ciel insondable.
Eux aussi attendirent l’apparition de l’homme pour incliner son destin,
De manière qu’en naissant celui-ci trouva une cour d’étoiles
Qui clignaient des yeux autour de lui.
Et l’éther fut sans cesse éclairé par le Lustre Céleste, qui tourne dans l’univers.
(G.Barbarin)

J'ai réalisé ce diapo sur les principaux astres et planètes
Sur une musique de Vangelis

mardi 13 janvier 2009

Mercredi (troisième jour)



“Que les eaux qui sont au –dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu!
Et que le sec apparaisse !»
La terre sortit du sein des mers et se recouvrit de végétaux.
Ces végétaux se divisèrent en familles innombrables.
Et chacun, selon son espèce, donna des fleurs et des fruits.
Le troisième jour est celui de la fécondation des plantes,
Le jour auguste de la semence, par quoi tout est multiplié.
Nous aussi, le troisième jour, nous mettons en terre les semences
Pour les récolter le sixième jour.
Et nous sommes les frères cadets des plantes,
Plus vieilles que nous de trois jours.
(G. Barbarin)

Et puisque les végétaux furent créés, sans doute que les fées firent leur apparition pour les protéger.
Alors, j'ai réalisé une vidéo sur mes peintures de fées.
Bonne promenade!

Musique de Kitaro


Mardi (deuxième jour)



Qu’il y ai une étendue entre les eaux
Ainsi naquit l’étendue qui sépare les eaux des eaux,
Celles du dessus d’avec celles du dessous, et le bien d’avec le mal.
L’étendue fut appelée ciel, pour bien marquer que le ciel seul existe,
Et que la terre elle-même n’est qu’un des états du ciel.
Ciel et terre sont deux aspects différents d’une chose unique,
Deux reflets du même Créateur.
Et quand la créature étend les bras, elle rencontre l’étendue.
Et, même née à la terre, peut s’envoler dans le ciel.
(G. Barbarin

lundi 12 janvier 2009

La création du Monde. Lundi: Que la Lumière soit!



Tout la semaine, Georges Barbarin va nous conter la création du monde avec beaucoup d’émotion et d’amour. Si vous le voulez, suivons-le et méditons sur ses textes.

Lundi(premier jour)
‘Que la Lumière soit !’. Et la lumière fut.
Ainsi vit-on qu’il y avait des ténèbres,
Et les ténèbres se cachèrent devant la lumière
Et la lumière triompha de l’obscurité.
Comme les deux états se complétaient
Et que leur opposition était nécessaire,
Dieu institua le jour et la nuit.
Nuit et jour sont la création de Dieu ;
Ils signifient mort et vie,
C’est-à-dire naissance et résurrection.
Parce qu’il y eut des jours et des nuits,
Il y eut des matins et des soirs.
La lumière du matin est plus neuve,
La lumière du soir est plus dorée.
Parce qu’il y eut des semaines,
Celles-ci eurent un commencement et une fin.
Lundi est le premier jour de la création
Et le premier jour de la semaine.
Celui où la Lumière fut.
(G. Barbarin)

Et maintenant, un peu de lumière et de rêves

dimanche 11 janvier 2009

Les chats


Ma petite Kina

Douce Kina

Elle est arrivée chez nous, il y a bien dix ans,
Jolie chatte rayée de cinq semaines seulement.
Avec patience et calme, elle s’est transformée
En compagne attentive, câline et rusée.

Elle a peur des intrus, mais a confiance en nous.
Dès que je me repose, elle saute sur mes genoux,
Recherchant la chaleur, les caresses et les jeux,
S’étirant ,langoureuse, le poil doux et soyeux.

Je lui parle doucement, elle écoute, attentive,
Ses yeux vert océan ont l’air de me comprendre.
Si je suis de belle humeur ou parfois un peu triste,
Elle pose alors sa tête sur mon bras, apaisante.

Elle est ma confidente, une compagne, une amie,
Et lorsqu’elle miaule, je sais ce dont elle a envie.
Que ce soit un murmure ou un cri de colère,
Elle sait se faire comprendre de son beau regard vert.

J’espère qu’elle restera encore longtemps chez nous,
Même s'il nous faut tous partir un jour.
Kina, ma douce amie, vivra toujours en nos coeurs
Tel un souvenir merveilleux de joie et de bonheur.

Anne

J'aime beaucoup les chats, leur indépendance, leur curiosité, leur intelligence et la sérénité qu'ils nous apportent, sans compter leur affection sans borne pour leur maître.J'ai réalisé ce diapo de chats avec beaucoup de plaisir.
Musique: Mozart, concerto allégro(clarinet)



Aujourd'hui, c'est la pleine lune du loup



Pleine Lune du Loup
Connue également sous le nom de lune froide, lune des neiges et lune d’hiver(selon la Wicca), la lune du Loup apporte protection et force. Parce qu’elle est la lune de la mi-saison hivernale, elle est aussi associée à la mort et la désolation. Elle est utile pour les commencements et les conclusions.
C’est le meilleur temps pour planifier ses plantations et ses projets pour le printemps.
La magie, accomplie sous cette lune, permet de voir grandir ses buts à mesure qu’approchera le printemps.
(La Wicca)

samedi 10 janvier 2009

Le Ciel



Pour d’autres, le ciel n’est qu’un mot…

Pour d’autres, le ciel n’est qu’un mot ou qu’une allégorie
Ou qu’un morceau d’espace ou qu’une épaisseur d’air,
Ou qu’un voile ou que jeux d’éther,
Ou que plafond de nuages ou que fontaine de pluies.
Mais pour moi le Ciel est le Verbe et la Vérité,
La fenêtre sur l’Infini, l’accès direct aux étoiles,
La symphonie angélique et la source des bénédictions.
Pour d’autres, le ciel est l’étranger, pour moi c’est la patrie.
G. Barbarin

Céleste

jeudi 8 janvier 2009

Ô nuit étoilée



Ô belle nuit étoilée,
Ô douceur et calme de l’immensité.
Silencieuse, je regarde éblouie
La voûte céleste qui resplendit.

Quelque part, dans cette nuit étoilée,
Des hommes avides d’autorité
S’entretuent pour un territoire
Pour obtenir richesses et pouvoir.

Sur la terre, en cette nuit étoilée,
Des êtres souffrent, corps et âmes accablés.
Dans leur isolement, leur détresse, ils attendent
Que quelqu’un veuille bien les comprendre.

En cette belle nuit étoilée,
Si les humains voulaient, les yeux levés,
Regarder un instant la nature
Et panser dans la paix, leurs blessures.
Anne

Et maintenant, un petit moment astral avec Kitaro

Souvenirs d'enfance: le Faouët


Souvenirs du Faouët
Je suis née au Faouët, deux ans après la dernière guerre, dans la maison de mes grand-parents. Ma mère et sa sœur y ont vécu pendant les six années que mon père et mon oncle ont passées en Allemagne, comme prisonniers de guerre. Mes parents y sont restés encore deux années et après ma naissance, nous sommes tous retournés à Lorient. J'avais déjà deux sœurs.
Régulièrement, nous y sommes revenus pour les vacances ou pour les fêtes de Noël et de Pâques.On ouvrait pour l’occasion la salle à manger qui ne servait que lorsque toute la famille était réunie.Pour les fêtes, les femmes préparaient un bon repas et, après le dessert, nous, les enfants, nous chantions des chansons pour les grand-parents comme : ‘Voulez-vous danser grand-mère…’.
C'était un moment merveilleux pour eux qui avaient les larmes aux yeux, et aussi pour nous.
Lorsque nous y allions pour les vacances, nos parents, parfois, nous y déposaient et rentraient sur Lorient. Ma sœur Dominique et moi étions ravies d’être un peu seules et plus libres. Ma grand-mère était très gentille et nous laissait nous amuser tranquillement. Le soir, devant la cheminée, notre grand-père nous chantait des chansons, en nous portant sur ses genoux ou nous racontait des histoires de lutins et de l’ankou,(la mort), qui nous faisaient frissonner de peur, mais nous aimions cela. Mon grand-père riait aux éclats devant notre peur et ma grand-mère le grondait en breton.
Je n’ai pas oublié non plus, le beau jardin qui sentait le thym, et les poires parfumées.
Dans la cuisine, une grande cheminée prenait presque toute la largeur de la pièce, et on pouvait se glisser à l’intérieur, assis sur un petit banc. On y faisait cuire de bonnes soupes de légumes et surtout dorer de belles et grandes crêpes dont nous nous régalions. Dans le coin de la cuisine, un grand lit, très haut, comme on les faisait alors. J’y dormais avec ma grand-mère lorsque j’étais seule et mon grand-père partait dormir dans la petite chambre du premier étage.
J’aimais beaucoup la grande chambre où je suis née, je ne le savais pas encore, mais je ressentais quelque chose de particulier dans cette pièce, elle était très agréable.
Nos promenades se bornaient à quelques ébats dans les champs voisins ou à une baignade dans la rivière au lieu-dit « le grand pont ». L’eau était si claire qu’on y voyait les jolis galets ronds tout au fond. Nous allions aussi parfois visiter la chapelle de Sainte Barbe sur une colline, il y avait de nombreuses marches à monter et nos petites jambes se fatiguaient bien vite, mais nous étions heureux de nos promenades.
Plus tard, mes grand-parents vinrent habiter Lorient car ils étaient trop âgés pour rester seuls.
Je dédie ce texte et ce diapo à mes chers grand-parents et spécialement à mon grand-père qui nous a quitté il y a trente neuf ans aujourd’hui.
Anne



Le Faouët s’est fait connaître aussi par Marion , la voleuse, et aussi par Sainte Barbe dont voici l’historique :
Sainte Barbe, née en 235 à Nicomédie (Asie Mineure : Izmit), est la fille d’un satrape romain appelé Dioscore.
Furieux de voir que sa fille de seize ans, malgré sévices et punitions, ne veut pas abandonner ses idées chrétiennes, Dioscore demande qu’elle soit jugée par le tribunal de Marcien, président de la Province.
Opposant sa foi à tous les supplices qu’elle subit, elle est finalement condamnée à être décapitée, le 4 décembre, au sommet d’une montagne. Dioscore demande à être son bourreau. Son père lui laissa à peine le temps de faire une prière avant de lui couper la tête. Sur le chemin du retour, triomphant et heureux d’avoir servi les idoles de l’empire, Dioscore fut frappé par la foudre qui réduisit son corps en cendres.
Pour cette raison, tous les corps de métiers utilisant la poudre et le feu l’ont choisie comme Sainte Patronne.
La Sainte-Barbe se fête le 4 décembre (jour de sa mort), mais son nom a disparu en 1970 du calendrier romain. L’Eglise Catholique justifie sa décision en arguant que la vie de Sainte Barbe est purement légendaire.
Jean de Toulbodou édifia la chapelle de Ste. Barbe sur la terre que lui avait donné Jehan de Bouteville, baron du Faouët, car il lui avait demandé de le sauver de la foudre un jour d’orage et la remercia ainsi.
Je dédie ce texte et ce diapo à mes chers grand-parents et spécialement à mon grand-père qui nous a quitté il y a trente neuf ans aujourd’hui.


Marie Tromel, dite Marion du Faouët
Marion du Faouët: Marie-Louise Tromel naquit le 6 mai 1717 dans la petite ville du Faouët (Morbihan), fille de Félicien Tromel et d'Hélène Kerneau, troisième enfant d'une famille de 5 (François né en 1712, Corentin né en 1717, Louise née en 1719 et René-Félicien né en 1721), elle y vécut, ainsi qu'à Port-Louis, Saint-Caradec-Trégomel, Quimperlé.... Elle mourut pendue en 1755.
Ayant toujours eu des attitudes audacieuses et effrontées, elle commença à 23 ans une carrière de chef de voleurs de grand chemin sur une grande partie de la Cornouaille bretonne. Elle eut jusqu'à quarante hommes sous ses ordres réunis dans la Compagnie Finefont. Les victimes étaient dépouillées sans verser de sang et les voisins ou les pauvres épargnés. La bande attaquait donc surtout les « étrangers » à la région et, en particulier, les marchands revenant des foires ou des pardons.
Elle eut quatre enfants (Renette née en 1735 à Inguiniel, Jeanne née en 1737 à Saint-Caradec-Trégomel, Thérèse née en 1740 à Saint-Caradec-Trégomel et Anne née en 1745 à Saint-Tugdual) de son mariage secret avec un petit noble, Henri Pezron, né le 1er janvier 1714 à Quimperlé (de François et de Marie Le Hanvic, de Quimper), lequel fut arrêté et pendu en 1746. Elle eut également un fils Joachim en 1748.
Marion Tromel fut arrêtée plusieurs fois, mais s'évada ou obtint sa libération grâce à des protections. Finalement, elle fut reconnue dans une rue de Nantes et jugée à Quimper. Bien que soumise à la question (torture judiciaire), elle n'avoua rien et fut condamnée à être pendue en 1755. Deux membres de sa bande, exécutés à Vannes en mai 1748, furent pendus et laissés pourrir à un carrefour de l'ancienne route royale qui reliait Quimperlé à Gourin, à quelques centaines de mètres au nord du village de Saint-Urlo, en Lanvénégen.
(Wikipédia)

mercredi 7 janvier 2009

Osons ôter notre masque



Dans la société d’aujourd’hui, il n’y a guère de place pour les émotions. Lorsque l’on a du chagrin, des soucis, des moments de révolte, pas question de pleurer plus qu’il ne faut, ni de se laisser aller le temps de reprendre force et courage. IL FAUT faire face et ne pas laisser libre cours aux émotions, qui pourtant, soulagent et apaisent.
Si nous avons envie de rire ou de chanter en dehors des « moments faits pour cela », nous passons pour des gens bizarres, un peu décalés avec le monde d’aujourd’hui qui vit à cent à l’heure dans le stress de la compétition et les fausses valeurs à la mode.
Lorsque nous sommes en colère contre quelqu’un ou quelque chose, pas question de le faire savoir. IL FAUT ravaler sa rancœur et la cacher bien au fond de soi, l’oublier. Alors qu’une discussion saine est préférable, même si elle fait un peu mal. Les tensions alors, sont évacuées et la paix revient.
Si nous essayons d’oublier l’affront, sans en parler, la blessure est toujours là et fait son travail d’érosion à l’intérieur de notre corps, en minant nos forces et notre santé au fil des années.
La plupart d’entre nous s’est forgé dès l’enfance, un masque, une carapace et une attitude afin de ne pas déplaire, d’abord aux parents qui attendent tellement de nous ! Puis, aux amis, à nos propres enfants, en cachant inconsciemment notre véritable personnalité.
Nous voulons à tout prix donner une bonne image de nous-même. Nous voulons tellement faire plaisir aux autres que nous en oublions d’être naturel. Nous voulons par-dessus tout que l’ON NOUS AIME ! Et on ferait tout pour cela, même au prix de notre liberté et de notre santé.
La maladie vient souvent du fait que l’on refuse nos émotions et notre sensibilité en nous bloquant dans une attitude contraire à nous-même et en encaissant tous les coups de la vie sans réagir naturellement.
Combien de fois entend-on :
-Il ne FAUT pas faire ceci…,tu ne DOIS pas te laisser aller…, tout cela parce que l’on n'agit pas en conformité avec la société mais selon l’état du moment, en toute LIBERTE !
Et, comme le dit le Sage Sathia Sai Baba :
« Repousser, parce que sans valeur, l’éloge et le blâme, l’appréciation et la dérision, la prospérité et l’adversité. Maintenir solide sa foi dans sa propre réalité ».
Et tant pis pour le qu’en dira-t-on ! La liberté intérieure et la paix sont à ce prix !
« Osons souffrir », (l’alchimie du bonheur, d’Isabelle Filliozat).
‘Et toi-même, si tu veux grandir, use-toi contre tes litiges, ils conduisent vers Dieu. C’est la seule route qui soit au monde’.(St. Exupéry, Citadelle).
Anne

Et maintenant, partageons un petit moment de véritable amitié.

mardi 6 janvier 2009

L'Epiphanie



L'Épiphanie est une fête chrétienne qui célèbre la manifestation de Jésus, le Messie dans le monde. Elle a lieu le 6 janvier. En France, puisque ce jour n'est pas chômé, elle est souvent reportée au dimanche suivant ou anticipée au dimanche précédant. Épiphanie est un mot d'origine grecque, Ἐπιφάνεια Epiphaneia qui signifie « manifestation » ou « apparition » (du verbe φάινω phainô, « se manifester, apparaître, être évident » ). La fête s'appelle aussi Théophanie qui signifie « manifestation de Dieu ». Cet ancien nom subsiste aujourd'hui dans le prénom féminin Tiphaine (en anglais Tiffany). La fête était à l'origine, jusqu'à la fin du IVème siècle, la grande et unique fête chrétienne de la manifestation du Christ dans le monde : incarnation, Nativité, manifestation par la venue des mages, manifestation par la voix du Père et la colombe sur le Jourdain, manifestation par le miracle de Cana. Depuis l'introduction d'une fête de la Nativité (Noël) le 25 décembre, l'Épiphanie s'est spécialisée de façons diverses selon les confessions et a adopté des sens variés.


Epiphanie Lullaby. Artiste:Belamore

lundi 5 janvier 2009

Lumières du jardin en hiver



Lumières du jardin

La torpeur de l’hiver envahit la nature.
L’albizia du jardin tend ses branches vers le ciel,
Implorant vainement les rayons du soleil
Afin de réchauffer la terre gelée et dure.

De nouvelles lumières brillent devant mes yeux.
Mille étoiles dorées balancées par le vent.
Le mimosa scintille, jaune et odorant,
Majestueuse beauté sur fond de toile bleue.

La froidure de l’hiver glace mon corps frileux.
Mais la vie du jardin, sans cesse renouvelée,
Fera fondre ce gel et raviver le feu,
Car tout meurt et renaît, il suffit d’espérer.
Anne

dimanche 4 janvier 2009

Nerthus et la Vie...


Peinture réalisée par Anne

Nerthus et la Vie...

Elle arrive, imposante, nul ne sait le moment,
Portant dans sa main droite, un œuf pur et blanc.
C’est l’heure d’une gestation, la terre tend les bras
Vers le futur enfant qu’une femme aimera.

Elle confie ce trésor à un ventre fertile,
Qui portera neuf mois l’être contre son sein,
Avant de mettre au monde un petit corps gracile,
Une âme revenue de ces lieux si lointains.

Nerthus sera là, aidant du mieux qu’elle peut
L’enfant, à grandir, à comprendre, à aimer,
L’orientant toujours vers le bien et le mieux
Lui laissant libre arbitre, et agir à son gré.

Puis un jour, un soir, Nerthus reviendra
Chercher celui qu’elle a prêté naguère.
Le moment est venu de quitter cette terre
Pour rejoindre les siens unis dans l’au-delà.
Anne

J'ai réalisé un diaporama sur les fées que j'aime et dont je ne me lasse pas.
Musique: Evanescence(Anywhe...)

vendredi 2 janvier 2009

Janvier



Janvier
Le premier mois est celui des chaudes résolutions,
Et des décisions ferventes.
Je suis comme le laboureur qui commence le premier sillon.
Je ne regarde ni à gauche ni à droite, mais je pèse de toute ma force sur le soc,
Pour que les racines ou les pierres ne le fassent pas dévier ni à droite ni à gauche,
Et que mes sillons soient parallèles, jusqu’à ce que tout le champ soit labouré.
Je suis aussi comme le sculpteur devant son morceau d’argile
Et qui sort la première ébauche de ce qui doit être un jour.
Celui qui travaille ne sent pas le froid,
Celui qui espère ne sent pas la bise.
Les chemins peuvent être boueux lorsque l’âme est nette ;
Les ruisseaux peuvent être gelés quand le cœur est chaud.
(G. Barbarin)

jeudi 1 janvier 2009

Cristal, fée des Neiges


Peinture réalisée par Anne

Cristal, fée des Neiges

L’hiver est enfin là, avec tous ses frimas.
La terre se repose sous le grand tapis blanc.
Le ciel gris et brumeux étouffe chacun des pas,
De la reine Cristal qui arrive doucement.

Elle prend de sa main fine, un peu de poudre blanche
Qui au contact chaud, fond en mille gouttes d’eau.
Un rayon de lumière filtrant entre les branches,
Fait scintiller le sol parsemé de cristaux.

Le silence est palpable, les oiseaux alentours
Viennent vers la jeune fée picorer dans sa paume
Quelques miettes de pain, offertes avec amour.
Cristal sait l’hiver rude pour tous les animaux.

La nature sagement attend avec confiance.
Elle sait bien que demain, regermera la vie,
Les arbres revêtiront leurs plus charmants habits,
Et la nouvelle saison offrira l’abondance.

Cristal aime l’hiver, la neige et la forêt.
Dans ce monde agité, stressé par mille nuisances,
L’homme devrait se poser, prendre un peu de retrait,
S’unir à la nature, méditer en silence.
Anne